Le député sortant estime qu’il est, de par ses responsabilités à la tête du territoire, le mieux placé pour obtenir les progrès institutionnels dont la Corse a besoin.
Vous n’avez pas réagi au sondage qui vous donne vainqueur au 2e tour avec 54 % : vous pensez malgré tout être sous-estimé ?
Je ne crois pas au sérieux des sondages législatifs. Ça se vérifiera très largement en Corse et aussi sur le Continent. Ils sont d’autant plus difficiles à réaliser si c’est avec cette légèreté. Sur le terrain, je ressens une adhésion bien plus importante qu’en 2007. L’autre soir, à titre d’exemple, plus de 150 personnes étaient à la réunion publique organisée au couvent d’Alesani.
Et à quoi doit-on cette évolution, selon vous ?
À deux raisons au moins. D’abord, la méthode et le travail de fond entrepris à la tête de la Collectivité territoriale qui ont surtout permis de rassembler. Il y a peu d’opposition et même pas d’opposition sur les questions importantes qui transcendent de beaucoup la majorité. Ensuite, le courant national et la volonté de donner une majorité au gouvernement.
Vous devez quand même tenir compte des 55 % obtenus par Nicolas Sarkozy dans la circonscription…
C’est beaucoup moins qu’en 2007, et je suis persuadé qu’une partie de cet électorat se portera sur mon nom.
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