Ils avaient pris l’habitude de se rencontrer sur les meetings. D’échanger sur certains sujets. Parfois sans se connaître vraiment. Quand Gilles Simeoni a lancé un appel à la jeunesse de cette île, les réseaux sociaux sont entrés en action pour contribuer à les rapprocher un peu plus.
Au point qu’ils aient voulu faire publiquement savoir qu’une dynamique s’était effectivement créée autour de cette chjama.
Des jeunes (tous électeurs de la 1re circonscription) qui avaient donc donné hier soir rendez-vous à la presse pour formaliser en quelque sorte leur ralliement à la cause de Femu a Corsica.
« Nous venons d’horizons différents et si certains d’entre nous avaient déjà fait le choix d’un engagement politique, d’autres n’avaient jamais franchi le pas. Aujourd’hui, ils font la démarche de dire à un candidat : oui, tes propositions nous plaisent… »
Une frange de notre jeunesse qui, pour autant qu’elle ait voulu témoigner du soutien apporté à Gilles Simeoni pour ces législatives, dit ne pas renoncer néanmoins à sa pleine liberté pour ce qui est du futur.
« À travers cette échéance électorale, l’enjeu est de faire entendre à Paris une autre voix. Différente de toutes celles qui se sont exprimées jusqu’ici au nom de la Corse. Une voix qui défende celle-ci et nos idéaux, notamment sur les sujets de la citoyenneté corse et de la co-officialité de notre langue… »
Un élan qui s’est voulu spontané et qui, à ce titre, ne s’inscrit dans aucun cadre juridique ou administratif.
« Cette réunion n’est pas celle d’un quelconque collectif ou comité de soutien au sens où pourraient l’entendre certains. C’est simplement la rencontre de garçons et de filles d’une même génération, qui ont en commun l’amour de leur terre et se reconnaissent dans les valeurs que défend Gilles Simeoni… »
On peut dès lors appeler ça un « courant de pensées ».
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