Est-il, comme on le dit, un des meilleurs hommes politiques que la Corse ait jamais connu ? Peut-être, mais il ne s’en vante pas, soulignant quelquefois qu’il a la politique dans le sang comme son père, son grand-père et d’autres de sa lignée.
Depuis son élection à la présidence du Conseil Général de la Haute-Corse il n’arrête pas de franchir diverses étapes dont celle qui l’a conduit à gérer le présent et l’avenir de la Collectivité Territoriale. Et le fait ferrailler, aujourd’hui, pour conserver le siège législatif de la 2e circonscription du nord de l’île. Avec l’espoir, affirmé, de conquérir, un troisième mandat.
Vous êtes député sortant et président du Conseil Exécutif de Corse. Votre suppléant est le président du Conseil Général de la Haute-Corse. François Hollande a gagné les élections présidentielles. Votre campagne n’est-elle pas la promenade de santé d’un vainqueur annoncé ?
L’excès de confiance nuit en toutes circonstances et sans doute plus en politique que dans n’importe quel autre domaine. Je ne considère pas que la campagne des législatives qui s’ouvre constitue une « promenade de santé » pour mon suppléant et moi-même. Je bénéficie certes de circonstances favorables mais je n’ai pas l’intention de déroger à mes habitudes. J’ai tenu déjà plusieurs réunions publiques à Ponte-Leccia, Calenzana, Vescovato, Francardo, Aleria, L’Ile-Rousse, Casabianca. Il me faut décliner mon bilan dans le cadre de mon activité parlementaire, mes projets. Naturellement, on ne manque jamais de m’interroger sur mon action en qualité de Président du Conseil Exécutif de Corse et c’est aussi l’occasion de démontrer que nous avons fait avancer les dossiers des transports, du foncier, du logement pour ne citer que ces exemples, bien plus vite que nos prédécesseurs. Pour autant, je respecte mes concurrents et je ne nourris aucun sentiment de supériorité. Je fais simplement confiance aux électrices et aux électeurs et je crois avoir montré au Palais Bourbon que, tout en étant dans l’opposition depuis 2002, je travaillais avec efficacité, avec constance. Je formule le vœu que les administrés de la deuxième circonscription de la Haute-Corse me renouvellent cette confiance et me permettent de siéger enfin au sein de la majorité, à l’Assemblée nationale. Pour conclure, je suis raisonnablement optimiste mais je suis loin de considérer que le résultat est acquis.
Suite et source de l’article du Journal de la Corse
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