Les négociations entre le gouvernement et les étudiants québécois pour trouver une issue au conflit sur les droits de scolarité ont été rompues jeudi à Québec. Les pourparlers sont tombés « dans l’impasse », a déclaré la ministre de l’Education Michelle Courchesne.
Le syndicat étudiant le plus radical, la Classe, a annoncé aussitôt la rupture des négociations sur le réseau Twitter et a appelé les étudiants à sortir dans la rue avec leurs casseroles.
Ouverts lundi, les pourparlers qui portent sur la hausse des frais de scolarité refusée par les étudiants ont donné lieu à des « discussions franches », a dit Mme Courchesne, indiquant qu’elle allait expliquer la situation dans un point presse à venir.
Sortis quelques minutes après la ministre, les dirigeants étudiants ont affirmé que le gouvernement avait rompu les pourparlers pour des raisons politiques.
Le gouvernement a indiqué que « pour des raisons politiques, de communication publique, on ne peut plus écouter nos demandes », a déclaré le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) Léo Bureau-Blouin.
Il a souligné que les propositions de la partie étudiante contenaient des solutions « qui ne coûtent rien au gouvernement ni aux contribuables ».
« Mais, pour des raisons politiques, le gouvernement ne pouvait pas accéder à nos demandes », a répété le dirigeant étudiant, en soulignant que ces demandes étaient présentées dans le cadre de paramètres donnés par le gouvernement.
La ministre ayant dit à ses interlocuteurs que les pourparlers étaient « suspendus », ils ont déclaré qu’ils allaient l’attendre pendant une heure, dans l’espoir de la voir revenir à la table de négociation.
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