Alors que la Corse se couvre de grues , il est devenu quasiment impossible de se loger ou de faire l’acquisition d’un bien immobilier lorsque l’on vit et que l’on travaille dans ce pays. La pression sur les terrains agricoles est telle que le nombre des exploitations réduit tous les jours. Il est impératif de réguler le marché afin de le mettre au service des întérêts collectifs.
Quel autre moyen que la création d’une citoyenneté corse fondée sur 10 ans de résidence, comme condition d’acession à un bien immobilier dans notre île. Elle doit être assortie de l’officialisation de notre langue, ciment de notre cohésion sociale. La seule solution durable aux problèmes de la Corse, à la précarité d’une partie considérable de sa population, à l’exil de ses talents, à la ruine de son patrimoine naturel et culturel, c’est l’émancipation économique. Le gouvernement central considère depuis toujours que le maintien de la Corse dans son état de sous-dévelopement était la meilleure garantie de son arrimage à la France. Pourtant la Corse riche d’un fort potentiel a un avenir, pourvu qu’on lui permette de valoriser ses ressources naturelles et ses talents.
Les corses qui ont prouvé leur valeur sous toutes les latitudes et à toutes les époques, sont plein d’invention et de volonté. Quand se décidera- t-on à leur donner l’école et les moyens financiers sur leur terre ? Pour obtenir un véritable statut fiscal, pour maîtriser nos transports, pour former notre jeunesse, pour sauver nos paysages et notre agriculture, pour obtenir les moyens d’aménager notre territoire, tout se décide encore à Paris. C’est là que doivent agir des représentants de la Corse soucieux d’autre chose que leur carrière et de leur longévité au pouvoir.
Ghjustizia. La justice est une préoccupation constante en Corse.
Peuple sans Etat, les corses ont longtemps considéré les institutions officielles, celle de Gênes ou de la France, comme illégitimes. Ils ont préféré, tout au long de leur histoire, des systémes de justice populaire, forcément très imparfaits et dont ils connaissaient les limites. Aujourd’hui, alors que la Corse détient le record européen de présence policière par rapport à sa population, rien ne semble freiner la grande délinquance. Il est temps que le gouvernement réponde de sa politique de sécurité en Corse, essentiellement préoccupée du fichage des patriotes corses.
Face à la spéculation immobilière et aux agressions que subit la Corse, les clandestins, derniers avatars de la justice populaire, sont de bien fragiles garde-fous. Et c’est pourtant contre eux que se concentrent les efforts de la justice !
Un député Corsica Libera utilisera toutes les ressources que confère la constitution à un parlementaire pour rencontrer tous ceux qui paient de leur liberté un engagement désinteressé pour notre pays, tous prisonniers politiques. Il se battra pour qu’ils soient reconnus comme tels et libérés.
[Corsica Libera]
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