(Revue de presse, Publié le 5 octobre 2024) A l’issue de 26 heures de mobilisations dans les ports et aéroports de Corse, les négociations ont débouché sur un accord de principe pour conserver le projet local autours de la CCI et de ses employés.
(Alta Frequenza) Fin du blocage des ports et aéroports de Corse : des voyageurs entre soulagement et colère
(Alta Frequenza) Les grands groupes internationaux ne s’approprieront pas les ports et aéroports de Corse : une grande victoire selon Gilles Simeoni
(Alta Frequenza) Gestion des ports et des aéroports : une grande victoire sociale, économique et politique pour Gilles Simeoni.
(Alta Frequenza) Le blocage des ports et aéroports de Corse levé suite à un accord écrit trouvé entre Gilles Simeoni et le gouvernement
(FR3Corse) « Aujourd’hui, nous sommes en l’état d’une paix et d’un accord qui entérinent des principes très forts, et je croise que c’est une grande victoire pour la Corse et pour le peuple corse », insiste-t-il au sortir de réunion.
(Corse Matin) Les rencontres et les coups de téléphone se sont enchaînés, tour à tour entre notamment, Amaury de Saint-Quentin, préfet de Corse et de la Corse-du-Sud, Michel Prosic, préfet de Haute-Corse, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, Jean Dominici, président de la chambre de commerce et d’industrie de Corse (CCI), ainsi que les organisations syndicales. Très vite, les échanges ont été élargis au plan national.
(Corse Net Infos) « Le président Simeoni a trouvé un accord avec la ministre, nous levons tous les blocages », a confirmé Laurent Filippi, représentant du Syndicat des Travailleurs Corses (STC), à la sortie d’une réunion avec les préfets de Corse et de Haute-Corse ainsi que l’intersyndicale STC-CGT-CFE-CGC.
(RcfM) La paralysie du trafic maritime et aérien avait été décrété au sortir d’une assemblée générale houleuse de la Chambre de commerce et d’Industries de la Corse.
(Stampa Paese)
(Journal de la Corse)
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« Le dialogue conduit sous le précédent gouvernement a permis de faire naître et de préciser des solutions pour garantir la qualité, la sécurisation juridique et financière des liaisons entre l’ile et le continent, à tout moment de l’année, dans le cadre de l’article 46 de la loi Pacte, dans le respect des droits des salariés, et en intégrant la volonté exprimée par la Collectivité de Corse d’une maîtrise publique des infrastructures portuaires et aéroportuaires. Les ministres rappellent que, parmi ces solutions, ont été privilégiées, dans le cadre des travaux conduits entre la Collectivité de Corse, la CCI de Corse, et le précédent Gouvernement, soit la création, par arrêté préfectoral, d’un syndicat mixte ouvert, en intégrant l’option de recours à des mécanismes légaux permettant la poursuite de l’exploitation par la CCI, soit le rattachement par voie législative de la loi Pacte. Les ministres expriment leur attachement à cet article et souhaitent expertiser ces deux solutions et définir, dans la concertation, les conditions de sécurisation juridique du modèle qui sera retenu. Ils en tireront le cas échéant les conséquences législatives, dans les meilleurs délais. Le dispositif actuel expirant au 31 décembre 2024, ils demanderont au préfet de Corse, si nécessaire, d’autoriser la prolongation exceptionnelle du schéma actuel, le temps strictement indispensable à la validation et à la mise en œuvre du nouveau modèle, afin de garantir la permanence du service public et des droits des salariés de la CCI »
« Catherine Vautrin, ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, en charge de la Corse, et François Durovray, ministre délégué aux Transports, viennent de prendre connaissance du dossier de la desserte portuaire et aéroportuaire de la Corse. Le dialogue conduit sous le précédent gouvernement a permis de faire naître et de préciser des solutions pour garantir la qualité, la sécurisation juridique et financière des liaisons entre l’île et le continent, à tout moment de l’année, dans le cadre de l’article 46 de la loi Pacte, dans le respect des droits des salariés, et en intégrant la volonté exprimée par la Collectivité de Corse d’une maîtrise publique des infrastructures portuaires et aéroportuaires. Les ministres rappellent que, parmi ces solutions, ont été privilégiées, dans le cadre des travaux conduits entre la Collectivité de Corse, la CCI de Corse, et le précédent Gouvernement, soit la création, par arrêté préfectoral, d’un syndicat mixte ouvert, en intégrant l’option de recours à des mécanismes légaux permettant la poursuite de l’exploitation par la CCI, soit le rattachement par voie législative de la loi Pacte. Les ministres expriment leur attachement à cet article et souhaitent expertiser ces deux solutions et définir, dans la concertation, les conditions de sécurisation juridique du modèle qui sera retenu. Ils en tireront le cas échéant les conséquences législatives, dans les meilleurs délais. Le dispositif actuel expirant au 31 décembre 2024, ils demanderont au préfet de Corse, si nécessaire, d’autoriser la prolongation exceptionnelle du schéma actuel, le temps strictement indispensable à la validation et à la mise en oeuvre du nouveau modèle, afin de garantir la permanence du service public et des droits des salariés de la CCI. Dans ce contexte, et compte tenu de ces éléments, les ministres appellent à la levée des blocages. »
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Partitu Femu a Corsica Una vittoria suciali, ecunomica è pulitica pà u Populu corsu : a gestioni publica di i porti è di l’aeruporti ! À u Statu com’è à i multinaziunali ingordi, a ramintemu : a Corsica ùn hè ne à venda ne à cumprà.
« Una vittoria suciali, ecunomica è pulitica pà u Populu Corsu A qestioni publica di I porti è di l’aeroporti ! » Grâce à la mobilisation collective, les institutions de la Corse ont enregistré, ce vendredi 4 octobre 2024, une grande victoire sociale, économique et politique pour le Peuple Corse. Après la volte-face inacceptable de l’État exprimée hier par le représentant du Préfet de Corse, le Gouvernement français a reconnu, publiquement et par écrit, le principe d’une gestion publique des infrastructures portuaires et aéroportuaires de l’île, à l’issue de l’expiration des contrats de concession à la Chambre de Commerce et d’Industrie au 31 décembre 2024. La Collectivité de Corse, par la voix de son Président Gilles Simeoni, la CCI de Corse, à travers ses élus et ses agents, ont opposé, avec clarté et fermeté, leur refus de voir de grands groupes privés extérieurs à la Corse reprendre en main la gestion des ports et des aéroports. Ces infrastructures resteront donc sous la maîtrise publique des institutions de la Corse, avec des garanties en termes de maintien des centaines d’emplois corses. C’est un soulagement pour les agents de la CCI et leurs familles. Nous nous en réjouissons. La conséquence immédiate de cette victoire est la levée des blocages et le retour à un trafic aérien et maritime normal. Quel que soit le modèle juridique innovant qui sera finalement retenu (Syndicat mixte ouvert à titre transitoire ou Établissement public rattaché à la Collectivité de Corse conformément à la loi Pacte de 2019), et les divers éléments techniques, Femu a Corsica restera extrêmement vigilant quant au respect des engagements écrits et publics du Gouvernement au nom de l’État. À u Statu com’è à i multinaziunali ingordi, a ramintemu : a Corsica ùn hè nè à venda nè à cumprà. En matière de transports comme dans tant d’autres domaines, de nombreux combats se profilent, à commencer par celui de la ré-indexation de la dotation de continuité territoriale que l’État doit à la Corse, demande exprimée unanimement par une délibération de l’Assemblée de Corse. Le projet de loi de finances qui sera examiné dans les prochaines semaines par le Parlement, à Paris, marque un rendez-vous décisif. Femu a Corsica se tiendra alors aux côtés de la Collectivité de Corse, des compagnies aériennes et maritimes délégataires et des usagers, pour la défense du service public et des intérêts du Peuple Corse. A GHJUNTA DI FEMU A CORSICA, U 4 D’OTTOBRE 2024