(Unità Naziunale – lutte de masse – Publié le 3 mai 2024) Le 16 avril dernier les forces de police ont procédé à une arrestation à grand spectacle sur la personne de Pierre-Jean Franceschi, diacre bien connu de la région bastiaise et bien au-delà.
Homme de bien, proche des familles corses, sans distinction, dans les moments de joie comme dans les peines, visiteur de prison, proche des prisonniers politiques, Pierre-Jean Franceschi est un Homme d’Église et un Corse unanimement apprécié.
Par ces méthodes, le procureur Navarre a décidé de faire une démonstration de force à l’heure où se multiplient les signes évidents de mise au pas des Corses en leur pays. Or ce qui est reproché à la personne mise en cause relève tout au plus d’un banal contrôle fiscal et, en tout état de cause, d’une procédure civilisée.
Dans ce cas, et compte-tenu de la présomption d’innocence qui ne vaut semble-t-il que pour les puissants, la raison de ce déploiement de forces policières est risible et moralement inacceptable alors que l’activité de M. Franceschi était connue de tous et qu’elle n’était en aucun cas dissimulée.
L’Église de Corse a justement manifesté son inquiétude quant à la situation de son diacre.
Nous nous joignons à ses préoccupations devant le peu d’égards manifestés aussi bien par le parquet que par les charognards de la presse française, toujours prêts à vilipender des Corses que ceux-ci semblent considérer, dans les faits, comme des citoyens de deuxième zone.
À l’heure où le pouvoir ne dissimule plus sa volonté de soumettre tout un peuple par la surveillance policière comme par la pression politique, sociale, économique et fiscale, Nazione se tiendra fermement aux côtés de tous ceux qui refusent d’être les boucs émissaires d’une crise créée par une oligarchie indigne d’assurer la gouvernance d’un pays en déclin.
Avendu in mente a so azzione d’ogni ghjornu à prò di u bè cumunu, ci tinimu oghje à fiancu à Pierre-Jean in isse stonde difficiule per ellu.
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