(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 22 avril 2024) A l’occasion des commémorations du Génocide Arménien du 24 Avril 1915, une messe pour l’Arménie sera célébrée le jeudi 25 avril 2024 à 17h30 par le Père Georges Nicoli en l’église Notre-Dame de Lourdes de Bastia.
Cette Messe se veut également tournée vers le futur pour une Arménie actuellement dans la difficulté. La Chanteuse Battista Acquaviva nous fera l’honneur de sa présence et nous interprétera Dele Yaman si symbolique pour tous arméniens.
Le Comité de jumelage Corse-Arménie, Corsica-Armenia Sulidarità, le Collectif 1915, le Mouvement arménien pour la libération d’Artsakh, appellent les amis de la Corse et de l’Arménie à se joindre à la messe pour l’Arménie organisée en l’église Notre-Dame de Lourdes à Bastia jeudi 25 avril à 17h30.
En ce 24 avril, nous commémorons le 109 ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par les autorités ottomanes.
La volonté organisée et systématique d’extermination du peuple, qui a choisi d’être le premier État chrétien au monde s’est soldée par 1 500 000 victimes, et des centaines de milliers de survivants se sont trouvés exilés, apatrides, à travers le monde.
Aujourd’hui en Corse se trouvent plus de 3500 descendants de survivants du génocide arménien qui ont trouvé un peuple qui les a accueilli, un peuple aux valeurs similaires, désireux de défendre ses traditions culturelles, religieuses et familiales.
Nous avons initié une démarche de rapprochement inédite entre la Corse,
l’Arménie et l’Artsakh en 2020.
Cette démarche a permis de faire connaître et reconnaître ces affinités pourtant séculaires entre nos 2 peuples.
Aujourd’hui nous sommes heureux que des commémorations du Génocide Arménien en Corse se soient constituées à Ajaccio et à Bastia, cela prouve l’écho favorable de notre engagement auprès des Corses et des arméno-corses.
Cela montre également la voie à suivre pour les néo arrivants d’origine arménienne en Corse qui doivent respecter cette terre qui les a accueilli et la défendre comme si c’était la leur.
Nous sommes attachés à répéter qu’en Corse le communautarisme continental n’y a pas sa place et qu’il n’y a qu’une communauté de Droit sur cette terre insulaire
Cela doit pousser à une assimilation de cœur et d’actes, sans pour autant qu’elle n’affecte l’identité arménienne héritée de nos ancêtres.
C’est dans ce respect mutuel que nous sommes plus forts et plus en harmonie contre les barbares qui menacent toujours notre idéal de paix.
Alexandre Santerian
Président du Comité de jumelage Corse-Arménie
« Le 24 Avril 1915, le gouvernement turc lance un plan d’extermination du peuple arménien » – #Corse
Paris : le 24 avril à 18h, commémoration nationale suivie d’une manifestation à partir de la Statue de Komitas, place du Canada.
Le 24 avril prochain, dans le monde entier, les descendants des victimes du génocide des Arméniens vont commémorer le 109e anniversaire de ce crime imprescriptible qui a eu pour conséquence l’assassinat d’un million et demi d’entre eux, la spoliation de leurs biens, l’occupation de leurs terres et l’exil d’un million de réfugiés. Ce génocide, qui allait servir d’exemple aux nazis, s’est aussi soldé par l’élimination de la quasi-totalité de la présence chrétienne dans le pays, avec l’extermination de plusieurs centaines de milliers d’Assyro-Chaldéens et de Grecs pontiques.La Turquie, qui s’est construite sur ce meurtre de masse inouï, continue jusqu’à aujourd’hui à s’en faire le complice à travers un négationniste d’Etat érigé en priorité de sa politique étrangère. Adeptes revendiqués du panturquisme, ses dirigeants cultivent le racisme anti-arménien et envisagent de finir le travail en se débarrassant de ce qu’ils appellent « les restes de l’épée ». Un objectif qu’ils poursuivent avec méthode, directement ou par l’intermédiaire de l’Azerbaïdjan, nouveau fer de lance du panturquisme, qui vient de se rendre coupable au mois de septembre dernier du nettoyage ethnique de l’Artskakh où les Arméniens ont vécu sans interruption pendant 2500 ans. Après l’annexion militaire de cette terre, elle aussi vidée de sa population arménienne, l’occupation de 130 km2 du territoire de l’Arménie souveraine par l’armée azerbaïdjanaise en 2021, et les lourdes menaces que fait peser aujourd’hui l’axe Ankara-Bakou sur une Arménie de plus en plus précarisée, il est plus que jamais urgent de se mobiliser pour dénoncer les tentatives en cours de parachèvement de l’entreprise génocidaire, et d’exiger des mesures appropriées pour sauver l’Arménie. (SRC)