(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 15 Mai 2024) Le collectif nouvellement crée se réunissait à Corti ce soir.
(Alta Frequenza)
(FR3Corse) Plusieurs partis et syndicats nationalistes se sont réunis mercredi 15 mai devant la sous-préfecture de Corte. Ils dénoncent une « politique répressive de l’État » et « attendent des réponses claires du gouvernement ».
(Corse Matin)
(Corse Net Infos)
(RcfM)
Conférence de presse et rassemblement unitaire, ce soir, devant la sous-préfecture de Corti, contre la répression politique. Nous, nationalistes corses, disons solennellement, à travers cet appel en commun, que l’Etat français doit entendre nos revendications qui visent à solder définitivement près de 60 années de conflits. Alors que le Ministre de l’Intérieur, en charge des discussions avec la Corse, est peut-être attendu ces prochains jours dans l’île, nous rappelons que les questions éminemment politiques liées à la répression ne peuvent être dissociées du processus en cours. Elles doivent être réglées et faire partie d’un accord global. Nous attendons des réponses claires du Gouvernement français.
Core in Fronte – Stc Naziunale – PNC – Partitu di a Nazione Corsa – Ghjuventù Paolina – Ghjuventù Indipendentista – GI – Partitu Femu a Corsica – Aiutu Paisanu – Associu Aiutu Patriotticu – Patriotti in lotta.
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 14 mai 2024) Plusieurs mois après une série d’interpellations spectacle (arrestations violentes, transfert de militants les yeux bandés, perquisition du local du parti), diligentée en décembre 2022, contre des militants et responsables du parti Corsica Libera, de nombreux militants sont, à compter de ce jour, convoqués pour audition devant un juge antiterroriste. Ces actes de procédure contribuent à maintenir en vie l’instruction d’un dossier totalement vide où, depuis le premier jour, les militants concernés ont été exclusivement interrogés sur leurs motivations politiques et leur engagement indépendantiste. Ces pratiques grotesques n’appelleraient d’autres commentaires que le dédain si elles ne s’accompagnaient pas, depuis de trop longs mois, de mesures privatives de libertés, notamment pour Charles Pieri, exilé de force hors de sa terre depuis plus d’un an et demi désormais. Nazione apporte une solidarité sans faille à l’ensemble de ses militants toujours victimes de la répression de l’Etat français et se tient à leurs côtés. Libertà per tutti ! Sempre è più che mai !
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 13 mai 2024) Le 5 décembre 2022, une vague d’interpellations a touché le mouvement Ghjuventù Libera et la section Lupinu de Corsica Libera. Des portes défoncées, maisons saccagées, des militants menottés devant leur famille , un jeune homme de 18 ans menotté et jeté au sol devant sa compagne. Des déportations dans les geôles Françaises, bandeau sur les yeux et casque anti bruits sur les oreilles durant tout le long de leur transfert. Plus de 96h de garde à vue, des contrôles judiciaires toujours en vigueur depuis un an et demi ainsi que la détention d’un militant historique de 74 ans. Cela fait maintenant un an et demi que ces militants payent le prix de leur militantisme au détriment de leur liberté dont Carlu Pieri toujours exilé sur le continent à ce jour. Dès demain, Matteo Giona militant de cette vague d’interpellations et président de Ghjuventù Libera, ouvre les auditions sur un dossier totalement vide devant le juge antiterroriste de Paris , auditions qui se poursuivront tout le mois de mai concernant les autres militants (Carlu Pieri, Lionel Giona, Jacques Mosconi, Nicolas Mattei, Ghjuvan Battista Pieri è Ghjiseppu Maria Verdi) mis en cause dans cette affaire. Più chè mai sustegnu à elli, è basta a Ripressione!!
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 25 avril 2024) OBJET : À QUAND LA FIN DE LA REPRESSION EN CORSE? Monsieur le Président de l’Exécutif de Corse, Depuis plusieurs mois, la répression politique contre les militants nationalistes s’amplifie. Celle-ci est prégnante au quotidien et multiforme avec notamment : ● Des arrestations spectaculaires et des emprisonnements de patriotes corses, avec des méthodes violentes d’intervention que l’on imaginait révolues ; ● Une multiplication des procès FIJAIT, contre les anciens prisonniers politiques, qui assimile les nationalistes corses à des terroristes islamistes. Pour la première fois, le 26 mars dernier un militant de Core In Fronte est passé en procès en récidive légale ; ● Les comptes bancaires d’un ancien prisonnier ont été, dernièrement, bloqués pour un retard de paiement de quelques jours, sur une amende liée à son engagement politique. Les amendes concernant les anciens prisonniers s’élèvent toujours à plusieurs millions d’Euro. ● Une jeunesse condamnée à de lourdes amendes pécuniaires dans des procédures liées aux manifestations populaires suite à l’assassinat d’Yvan Colonna. Dans le même temps, les plaintes des victimes des violences policières ne sont pratiquement pas instruites ; ● Des assignations à résidence qui éloignent des militants nationalistes de leur famille. Nous le disons clairement : La répression ne sera jamais une réponse à la question nationale corse. Elle est incompatible avec l’actuel processus de discussions entre les élus corses et le Gouvernement. Elle permet, probablement, à l’Etat français de ne pas s’engager sur la voie de l’apaisement et d’une véritable solution politique globale en Corse. En effet, les engagements du Président de la République, notamment, sur les anciens prisonniers politiques ne sont pas tenus. C’est en sens, qu’en février dernier, Core In Fronte avait tenu une conférence de presse à Centuri devant la maison secondaire du Ministre de la Justice, Eric Dupond Moretti. Dans ce contexte, l’arrestation de Stéphane Ori est intervenue. Core In Fronte a organisé un rassemblement, le 7 avril, à Coti Chjavari, devant la résidence secondaire familiale du 1er Ministre, Gabriel Attal, pour signifier son refus de la répression. Il s’avère, M.Le Président de l’Exécutif, que vous avez rencontré Gabriel Attal, le lundi 8 avril à Paris. Depuis cette date peu de choses ont filtré de cette réunion mis à part un communiqué lapidaire de Matignon. Notre question sera la suivante : M.Le Président, pouvez-vous nous indiquer si vous avez parlé de la question de la répression avec M.Attal? Si la réponse est oui, pouvez-vous informer la représentation élue de l’Assemblée de Corse sur le contenu de ce point de discussion ? À ringrazià vi. Core In Fronte.
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 24 avril 2024) Suite à la réunion organisée par Core in fronte au sujet de la répression ce lundi à Corti nous souhaitons faire part de notre position et ainsi expliquer les raisons qui nous ont conduit à ne pas signer la déclaration commune adoptée à l’issue de celle-ci. Après l’appel lancé par Sulidarità, nous avons tout d’abord regretté que cette initiative ait été récupérée par un parti politique qui dans le même temps a décidé du cadre et des modalités de cette rencontre de façon unilatérale. Nous avons décidé d’y participer malgré tout afin de ne pas alimenter la surenchère stérile sur le sujet . Parce que nous incarnons malheureusement le courant qui a subi et subit toujours les plus lourdes conséquences de la répression, nous savons que les tentatives de récupérations ou de manipulations de tous bords ne peuvent que nous nuire à tous. C’est pourquoi, durant la réunion, nous avons proposé que toutes les organisations de prisonniers coordonnent ensemble les différentes initiatives et ce en lieu et place des partis politiques ,qui bien sûr y auraient été associés. La rédaction dans la précipitation d’une déclaration commune, entre des organisations qui pour certaines ne s’étaient pas rencontrées depuis longtemps, n’était pas à ce stade opportune. Ni sur le fond, ni sur la forme. Nous nous ne pouvions donc y souscrire. Ce texte n’est pas à la hauteur des enjeux et de la réponse qui doit être apportée à l’acharnement répressif que beaucoup subissent au quotidien. Sauf si pour certains il s’agissait simplement d’envoyer un message aux militants légitimement inquiets et réservés quant aux réponses jusqu’ici apportées. Pour autant, ce qui est véritablement attendu aujourd’hui c’est un positionnement clair et constant de tous. Nous souhaitons que les échanges puissent se poursuivre entres les différentes composantes du mouvement national. La réponse à la logique répressive de l’État français se doit d’être commune, forte et déterminée. BASTA A RIPRESSIONE !!!!! EWIVA A LOTTA DI LEBERAZIONE NAZIUNALE è LIBERTA
PATRIOTTI et SULIDARITA
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 22 avril 2024) Une réunion « Anti Répressive » à l’appel de Core In Fronte se tenait à Corti ce lundi soir.
(Alta Frequenza) Ces dernières s’adressent ainsi « solennellement à l’État français » en ces termes : « Nous constatons, depuis plusieurs mois, une aggravation et une amplification de la politique répressive conduite à l’endroit de patriotes corses.
(FR3Corse) De ces discussions, il en ressort un bref communiqué, signé par les partis Femu a Corsica, PNC, et Core in Fronte, mais également par le syndicat STC, les syndicats étudiants Ghjuventù in Core, Ghjuventù Paolina, et Ghjuventù Indipendentista, et enfin par les collectifs Aiutu Patriotticu, Aiutu Paisanu et Patriotti in Lotta. Nazione, mouvement indépendantiste, ne fait pas partie des signataires (Ndlr Unità : Ainsi que Sulidarità, APC, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, Ghjuventù Libera, Collectif Patriotti…)
(Corse Matin)
(Corse Net Infos) Les représentants des organisations politiques, syndicales et associatives ont entamé des discussions dès 18h30 pour élaborer une stratégie commune face à ce qu’ils perçoivent comme une escalade des mesures répressives à l’égard des patriotes corses.
(RcfM)
De ces discussions et débats, les mouvements présents ont acté une déclaration commune :
Dichjarazione cumuna
Deux ans après l’assassinat d’Yvan Colonna et les mobilisations populaires qui s’en sont suivies, les organisations associatives, politiques et syndicales du Mouvement National réunies ce jour, 22 avril 2024, à l’Università di Corsica adressent solennellement à l’Etat français un message commun :
Nous constatons, depuis plusieurs mois, une aggravation et une amplification de la politique répressive conduite à l’endroit de patriotes corses :
- Arrestations violentes;
- Emprisonnements;
- Assignations à résidence hors de Corse;
- Relance des amendes sur les anciens prisonniers politiques;
- Répression contre la jeunesse dans le cadre des manifestations du printemps 2022;
- Maintien et accélération des poursuites liées au FIJAIT;
- Non instruction des plaintes des victimes de toutes les violences policières en lien avec la situation politique en Corse.
Pour nous nationalistes corses, cette situation est inacceptable et nous saurons y répondre collectivement.
BASTA À A RIPRESSIONE
GHJUSTIZIA È VERITÀ
PER YVAN COLONNA
Les signataires :
- STC,
- Ghjuventù In Core,
- Ghjuventù Paolina,
- Ghjuventù Indipendentista,
- Femu a Corsica,
- PNC,
- Core In Fronte,
- Aiutu Paisanu,
- Aiutu Patriotticu,
- Patriotti In Lotta.
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 18 avril 2024) Suite à l’appel de l’Associu Sulidarità lors de sa conférence de presse (samedi) ainsi que la sollicitation de Core in Fronte hier, nous participerons à toute démarche sur le thème de la répression, et notamment celle prévu dès la semaine prochaine. Fidèle à notre solidarité envers toutes les victimes de la répression et à toutes les femmes et les hommes en lutte pour la réappropriations de leurs droits nationaux, le STC réaffirme qu’il ne peut y avoir une solution politique qui ne prenne en compte la situation de ceux qui ont choisi la voie de l’engagement le plus fort pour notre survie ! D’autant que la répression à l’encontre des patriotes corses ne peut conduire qu’à une impasse mortifère dans laquelle l’état français en tirera tous les bénéfices. Pour ces raisons, les prises de positions, essentiellement médiatiques, ne suffiront pas à faire taire la répression violente de l’Etat Français et de ses milices. L’important rapport de force doit être établi et organisé par l’ensemble des forces syndicales, politiques et associatives. BASTA A RIPRESSIONE ! LIBERAZIONE NAZIUNALE LIBERAZIONE SUCIALE
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 18 avril 2024) Patriotti se réjouit des réponses positives à l’appel lancé par Sulidarità, samedi dernier, pour l’organisation d’une réunion entre tous les Mouvements, Partis, associations et syndicats, se réclamant du nationalisme Corse pour apporter une réponse commune à la répression que subit le mouvement national. Cependant, nous sommes surpris que d’autres organisations qui discutent avec le gouvernement Darmanin, principal acteur de cette répression ciblée, tente de récupérer cette démarche au lieu de répondre tout simplement à l’initiative de Sulidarità. La question aurait méritée une autre approche. Nous ne pouvons plus accepter que le Parquet National Anti Terroriste continue de cibler des militants nationalistes corses au nom du seul délit d’opinion et qu’il envoie son bras armé faire sauter les portes des maisons de nos militants avec les risques que cela comporte lorsqu’il y a des enfants en bas âge dans ces habitations. Nous ne pouvons pas accepter que de jeunes militants soient roués de coups parce qu’ils sont soupçonnés de faire de simple bombages. Nous ne pouvons plus accepter que les anciens prisonniers politiques soient harcelés par la justice française afin de se soumettre aux obligations d’un fichier liberticide et créé, à l’origine, pour les terroristes. Nous rappelons que les militants de la lutte de libération nationale sont des résistants ! Enfin, il est inadmissible que des pères de famille, travailleurs, soient contraints de vivre loin de la Corse pour répondre à des lubies de juges antiterroristes qui brillent par leur racisme anti corse. Nous acceptons donc la proposition de Sulidarità et nous annonçons notre participation à cette réunion. Le mouvement national dans toute sa diversité et ses divergences se doit d’apporter une réponse commune aux vagues répressives qui nous frappent. Patriotti
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 17 avril 2024) Chjama à una risposta cumuna di u muvimentu naziunale,Le 17 avril est la journée internationale des prisonniers politiques, nous lançons ce jour un appel à l’ensemble du mouvement national. La répression orchestrée depuis plusieurs mois par l’État français, n’est pas compatible avec la recherche d’une solution politique pour sortir du conflit qui oppose le peuple corse en quête de ses droits historiques et l’Etat Français depuis 60 ans. Dans le respect de la diversité et des choix de chaque organisation nous appelons le mouvement national à une réunion pour apporter une réponse populaire et commune à cette politique répressive. ▪️Les arrestations, et emprisonnements rythment avec provocation, tous les rendez vous politiques importants depuis le début des discussions sur l’avenir institutionnel de la Corse. ▪️On assiste à la relance des amendes des anciens prisonniers. ▪️ Des condamnations avec des sommes exorbitantes sont prononcées lors des procès à répétition contre la jeunesse. ▪️Des assignations à résidences hors de corse sont prononcées sans cadre juridique. ▪️ L’infame FIJAIT est maintenu malgré les promesses du président de la France Emmanuel Macron. ▪️Les plaintes des victimes des violences policières ne sont pratiquement pas instruites depuis les manifestations de 2022. ▪️La vérité sur l’assassinat d’𝗬𝘃𝗮𝗻 𝗖𝗼𝗹𝗼𝗻𝗻𝗮 est loin d’avoir éclaté deux ans après cette vengeance d’État. Les récentes déclarations de son assassin sont là pour en attester. Core in Fronte appelle toutes les organisations syndicales, associatives et politiques du mouvement national corse à se retrouver le 𝗹𝘂𝗻𝗱𝗶 𝟮𝟮 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 à 𝟏8H3𝟎 à l’Università di Corsica, à 𝘾𝙤𝙧𝙩𝙞, faculté de droit pour donner un signe fort à l’État français. BASTA À A RIPRESSIONE PULITICA PER UNA SULUZIONE PULITICA.
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – publié le 13 avril 2024) Simu adduniti oghje à trè ghjorni di a ghjurnata internaziunale di i Prigiuneri Pulitichi per ramintà a nostra Sulidarità cù l’inseme di i militanti di e nazione senza statu chì pattenu ogni ghjornu a ripressione di i stati culuniali ind’u mondu sanu. Plus proche de nous, nos frères Basques et Kanaks ont eu à subir ces dernières semaines les mêmes manœuvres politico judiciaires qui sont à l’œuvre sur notre terre. Le procès des artisans de la paix au Pays Basque et la répression des manifestants kanaks en sont des preuves. Nous tenons aujourd’hui à leur apporter notre solidarité sans faille. Chez nous, le bruit des bottes s’est fait entendre chaque semaine depuis des mois que ce soit envers des militants de Corsica Libera, de Nazione, des syndicats étudiants ou de jeunes lycéens. Nous tenons en ce sens à rappeler que trois militants de Nazione sont toujours exilés depuis des mois et que nous demandons leur retour sur leur terre en hommes libres ! À cette répression s’ajoute désormais quasi systématiquement de la violence, que ce soit lors de perquisitions spectaculaires, de transferts vers Paris avec des conditions que l’on peut clairement qualifier de torture blanche, ou très récemment et c’est l’objet principal de cette conférence, avec l’interpellation très violente de trois jeunes militants nationalistes dans les rues de Bastia. Pluie de coups, insultes anti corses, brimades, tentatives d’intimidation, ces violences ont bel et bien généré des blessures ayant même entraîné une ITT pour l’un d’entre eux, celle-ci notifiée pendant la garde à vue au commissariat de Bastia. À cette violence, vient s’ajouter une tentative de manipulation de l’opinion publique par le biais d’une propagande de désinformation qui vise à camoufler les bavures commises contre notre jeunesse avec la complicité passive des services de l’état. En effet, dans un article de Corse-Matin relatif à ces faits, le directeur interdépartemental de la police nationale, a déclaré « personne n’a été traîné au sol, personne n’a été hospitalisé ». Cette fuite en avant répressive couplée à de basses tentatives de manipuler l’opinion porte avec elle de graves conséquences. C’est pour cela que dans ce contexte de violence extrême qui peut à tout moment nous faire basculer vers un nouveau drame, nous appelons à la responsabilité collective et par cela publiquement toutes les forces politiques, syndicales et associatives de notre pays à l’organisation d’une réunion sur le thème de la répression toutes obédiences confondues. 𝗣𝗮̀ 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗹𝘂𝘇𝗶𝗼𝗻𝗲 𝗣𝘂𝗹𝗶𝘁𝗶𝗰𝗮 𝗲̀ 𝗕𝗮𝘀𝘁𝗮 𝗮 𝗥𝗶𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗲 !!! 𝗟’𝗔𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝘂 𝗦𝘂𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗮̀ 𝘀𝗲𝗿𝗮̀ 𝘀𝗲𝗺𝗽𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰’𝗮̀ 𝘁𝘂𝘁𝘁𝗶 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗶 𝗰𝗵𝗶̀ 𝘀𝗼̀ 𝗰𝘂𝗹𝗽𝗶𝘁𝗶 𝗱𝗮 𝗮 𝗿𝗶𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗲 𝗲̀ 𝗮̀ 𝗮 𝗴𝗵𝗷𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁𝘂̀ 𝗰𝘂𝘀𝗰𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗱’𝘂 𝗻𝗼𝘀𝘁𝗿𝘂 𝗣𝗮𝗲𝘀𝗲. 𝗕𝗮𝘀𝘁𝗮 𝗮̀ 𝗮 𝗿𝗶𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗲, 𝗟𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁𝗮̀ 𝗽𝗲𝗿 𝘁𝘂𝘁𝘁𝗶 𝗶 𝗣𝗿𝗶𝗴𝗵𝗷𝘂𝗻𝗲𝗿𝗶 𝗣𝘂𝗹𝗶𝘁𝗶𝗰𝗵𝗶 !