(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 13 avril 2024) « L’affaire » de la croix de Quasquara est significative de l’obstination de certains à imposer sur notre terre un modèle sociétal allogène.
le STC tient à rappeler qu’en se cramponnant obstinément à son dogme jacobin et à un Parisianisme étroit, la France continue de s’éroder progressivement dans le tourbillon d’une mondialisation libérale sans frein, compromettant encore plus la survie les peuples qui se trouvent sous son emprise.
Pourtant C’est en s’appuyant sur la force de ses identités régionales que la France pourra se réinventer et survivre.
U STC « spinghjifocu » PORTA U SO SUSTEGNU À I QUASQUARESI
Il est essentiel pour ceux qui sont déracinés de comprendre que, en portant atteinte aux valeurs culturelles du peuple Corse , c’est une part significative de leur humanité qui s’efface. Sin’à a Vittoria.
U STC « spinghjifocu »
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À la suite de « l’affaire » de la croix de Quasquara. Core in Fronte tient à rappeler que la Corse est une terre de tradition chrétienne, de charité et de partage. Chaque village de ce pays porte encore un peu en lui une partie de cet héritage. Il ne saurait être remis en question, au même titre, par ailleurs, que nos traditions païennes. Les réalités humaines, communautaires, familiales, sociales, culturelles et spirituelles, qui accompagnent nos villages et la Corse, dans son ensemble, constituent des richesses intemporelles. Elles permettent, aussi, de résister à une politique d’éradication de notre peuple et de ses droits élémentaires, qui est le fruit de la domination française en Corse. Les traditions populaires et historiques que nous portons ne seront jamais les otages de comportements ou de manigances que certains cherchent à insuffler. Et cela d’où qu’ils viennent : Ni par un excès de laïcisme, ni par une volonté médiatique d’hystériser le débat public en Corse. Simu di stu paesi è ci camparemu, da i nosci usi è tradizioni.
L’affaire dite de « la croix de Quasquara » peut apparaître bien dérisoire au regard des multiples menaces qui hypothèquent aujourd’hui la survie même de notre peuple sur la terre de Corse. Elle est cependant caractéristique de la capacité de nuisance que représente l’importation de raisonnements et de polémiques dont la Corse était jusqu’à présent préservée. Et c’est en ce sens qu’il convient de s’y opposer résolument. Le catholicisme est l’une des composantes de notre identité culturelle et demeure également, pour de nombreux Corses, une réalité cultuelle vivante. La présence de calvaires aux entrées de villages ou sur les cimes de nos montagnes, fait partie intégrante de l’expression de cette religiosité populaire, au même titre que d’autres pratiques (vitalité des confréries, renouveau du chant sacré, attachement aux fêtes patronales, bénédictions de lieux publics…). Ces pratiques, ancrées dans notre substrat culturel, n’ont jamais donné lieu ni à oppositions ni à polémiques, indépendamment des croyances de chacun, et ont continué au fil des siècles à se maintenir dans un esprit de respect réciproque. C’est cette conception corse d’une laïcité apaisée, qui est un élément d’équilibre de notre société, qu’un laïcisme intégriste et procédurier à usu francese vient aujourd’hui fragiliser. In Quasquara, cum’è in altro, un accittaremu mai iss’andature fristere. Di pettu à a francisata, di e mente èdi e nostre loche, mantinimu è femu cresce u spiritu corsu !