(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 20 octobre 2023) Le Président Pere Aragonès a participé à la Commission des Communautés autonomes du Sénat espagnol, où il a défendu l’amnistie et le référendum d’autodétermination.
« Vous avez pris pour acquis qu’on pouvait parler de la Catalogne sans la Catalogne. Le Parti Populaire ne se soucie pas de l’opinion, de la volonté, des aspirations ou des aspirations des Catalans. S’ils se souciaient de la Catalogne, ils nous appelleraient pour savoir ce que nous pensons du déficit budgétaire de 22 milliards d’euros, du déplorable service de trains de banlieue, de pourquoi, alors que le Parlement de Catalogne approuve des réglementations avancées dans le domaine du changement climatique ou de l’égalité. entre hommes et femmes, celles-ci sont annulées par la Cour constitutionnelle. S’ils se souciaient de la Catalogne, ils seraient à nos côtés pour promouvoir la langue catalane en Catalogne et dans le reste des territoires avec lesquels nous partageons la langue. Bref, s’ils s’en souciaient, ils écouteraient la Catalogne.
C’est ainsi que le président du gouvernement de la Generalitat catalane , Pere Aragonès , a commencé ce matin son discours devant la Commission des Communautés autonomes du Sénat espagnol, dont sont membres les sénateurs par désignation parlementaire autonome, et qui s’est réunie aujourd’hui en séance extraordinaire qui a également convoqué les présidents des Communautés autonomes.
Le président Aragonès a clairement indiqué dès le début – après avoir déclaré « je ne pense pas que vous m’attendiez » – qu’il était venu « défendre l’amnistie et un référendum d’autodétermination ». Ce qui devait être une réunion des présidents régionaux du Parti populaire – il n’y avait aucun autre leader d’aucun autre parti – pour dénoncer unanimement une loi d’amnistie qui mettrait fin à la répression que le mouvement indépendantiste a subi et continue de subir en Catalogne, a donc été accueillie La réponse du président Aragonès et sa position claire, qu’il a défendue sans ambages.
Et il n’a pas seulement défendu l’amnistie. Il a précisé que « l’amnistie n’est pas l’aboutissement. Ce doit être le début d’un chemin qui n’a qu’un seul objectif : que les citoyens de Catalogne votent lors d’un référendum sur leur avenir politique.» « Sur l’indépendance », a précisé le président.
M. Aragonès a par la même occasion dénoncé que l’objectif de la séance sénatoriale au cours de laquelle le Parti populaire – avec la majorité absolue à la chambre haute – se croyait seul n’était autre que « d’utiliser une fois de plus la Catalogne pour des affrontements partisans dans l’arène de la l’État espagnol . Pour encourager une fois de plus l’anticatalanisme afin d’épuiser son adversaire.»
Il a également rappelé et défendu l’histoire de la Catalogne en tant que nation., « forgé au fil des siècles grâce aux contributions de ceux qui sont nés en Catalogne et de tous les horizons », assurant qu' »en tant que petit-fils d’Andalous, dans le sud de l’Espagne, je peux en témoigner pleinement ». Il a ajouté qu’« au-delà de ce que représente et fait la droite espagnole » en matière d’incitation à la haine entre l’Espagne et la Catalogne, en considérant uniquement ses intérêts de parti, « il y a de nombreux citoyens dans le reste de l’État qui connaissent, aiment et apprécient la Catalogne, et avec qui il existe des liens fraternels.
Concernant la défense de l’amnistie, M. Aragonès a déclaré qu’elle est « indispensable » pour avancer dans la résolution du conflit politique entre la Catalogne et les institutions de l’État espagnol , et pour redonner à la politique ce qui est un conflit politique , « afin que ne pas répéter l’emprisonnement de citoyens pour des raisons politiques, mettre fin aux exilés forcés, aux amendes, à l’espionnage, aux déchéances pour des raisons politiques et à la persécution pour avoir exercé le droit de manifester . Mettre fin à la cause générale contre l’indépendance.
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