(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 23 septembre 2023) L’Azerbaïdjan a lancé mardi une action militaire de grande ampleur contre la République d’Artsakh, dans la région du Haut-Karabakh, pour chasser la population arménienne de ses terres ancestrales.
République autoproclamée depuis la chute de l’union soviétique en 1991, la République d’Artsakh n’est pas reconnue par la communauté internationale. Pourtant c’est bien là la seule solution digne pour garantir la paix pour 120 000 arméniens menacés depuis 30 ans sous le joug azéri, bien décidé aujourd’hui à l’anéantissement total de ce peuple, première nation chrétienne au monde.
Assiégés de toutes parts, face à 60 000 soldats aguerris et suréquipés, sans soutien extérieur, les forces d’autodéfense de la république d’Artsakh ont annoncé le dépôt complet des armes. avec la médiation du commandement des forces de paix russes.
200 morts, 400 blessés et plus de 10 000 civils arméniens déplacés.
En 24h les bombardements se sont abattus sur Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh et sur toutes les grandes villes. L’armée azerbaïdjanaise a utilisé des missiles sol-sol Lora et des drones kamikazes, des armes israéliennes et turques. Le défenseur des droits de l’homme, Gégham Stepanyan, a confirmé que la population civile avait subi « de nombreuses pertes » à la suite de frappes de l’armée azerbaïdjanaise. Les responsables de l’Artsakh ont fait état de 200 morts, dont au moins dix civils parmi lesquels cinq enfants, et 400 blessés. Ils ont également annoncé que plus de 10 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont d’ores et déjà été déplacées au sein de l’enclave sans corridor humanitaire possible vers l’extérieur. L’horreur frappe à nouveau, pire qu’en 2020 puisque cela touche principalement les civils.
Un véritable “ghetto” pour une population civile enfermée et affamée depuis 9 mois par un blocus inhumain.
Depuis 9 mois la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie, le Corridor de Latchin (berdzor) est fermée par l’armée azérie. Un blocus qui s’est traduit par des pénuries totales alimentaires, de médicaments, mais aussi des ruptures de carburant, des coupures d’eau et d’électricité et des communications interrompues.
L’interdiction d’entrée a été faite à tout journaliste, et au Comité International de la Croix-Rouge. L’Artsakh est un ghetto où l’on ne rentre pas et où l’on ne sort pas, tout cela, dans le silence général et en dépit du Droit Humanitaire International.
Des crimes de barbarie, des tortures, des viols, des décapitations et des assassinats de masse constatés sur le terrain.
Les témoignages se multiplient, les vidéos de mutilations, de décapitations, d’exactions, sur des civils, femmes ou enfants. Une politique de la terreur digne de la barbarie nazie et des vieux relents du génocide arménien où le turc vidait les villages en massacrant ceux qui ne voulaient pas fuir ou être convertis. La conversion ou la mort .
Le soutien de la Turquie à l’Azerbaïdjan dans un projet d’achèvement du “problème arménien”.
La Turquie et son président, Recep Tayyip Erdogan, qui n’ont jamais reconnu le génocide des arméniens perpétré dès la fin du 19ème siècle par des pogroms de masse, avec une apogée entre 1915 et 1921, soutien militairement et politiquement les élans panturquistes de son frère sanguinaire de Bakou. Ce n’est ni plus ni moins que la continuité de la volonté d’éradiquer le peuple arménien, un peuple chrétien. qui le gêne dans ses perspectives de grand empire ottoman. Pour cela ils perpétuent l’ethnocide des arméniens du Karabakh, en « nettoyant « la zone et en brûlant l’héritage chrétien millénaire.
Nous appelons, par ce communiqué, chacune et chacun à prendre ses responsabilités. Il n’y a pas de massacres humains ayant plus de valeur que d’autres, pour autant le peuple arménien porte lourdement son histoire ancienne et moderne. Aujourd’hui le présent donne l’opportunité de prouver l’humanité et la valeur de votre âme. Allez-vous laisser mourir 120 000 chrétiens, femmes, enfants, vieillards, ou allez-vous vous lever pour sauver le dernier rempart d’une civilisation qui n’est autre que la vôtre ?
Alexandre Santerian
Président du Comité de jumelage Corse-Arménie
Représentant des arméniens de Corse près de la République d’ARTSAKH
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Le soutien de Corsica Libera
[Internaziunale] Artsakh: le conflit oublié Stepanakert, capitale de la République d’Artsakh, vient d’être bombardée, avec un bilan provisoire qui fait état, au delà des dégâts matériels, de plusieurs morts, y compris au sein de la population civile. Cette nouvelle agression devrait, au delà de toute autre considération, susciter émoi et réprobation de la part de la communauté internationale autant que de l’Europe. En ces heures difficiles, comme depuis toujours, Corsica Libera assure le peuple arménien de son soutien.Le soutien de Core In Fronte
L’agressioni planificata di a Ripubblica di l’Azerbaidjanu contr’a Ripubblica di l’Artsakh metti in rilievu chì l’Artsakh hè ustaggiu di cumbriculi neoimperialisti. L’affrontu militari azerbadjanu hè catapughjatu da l’andamenti cuntrastati trà putenzi turchi, russi, auropiani è americani. U righjimu islamu fascista turcu, incù u so sustegnu à l’Azerbadjanu è a so pulitica intarnaziunali sempri più agressiva, porta tamanta rispunsabilità in stu cuntestu. Sti manovri sò parmissi parchì d’un cantu a cummunità intarnaziunali indibulita ùn hè in capacità di fà sent’a so voci. Da l’altra parti u Guvernu arminianu, chì ùn hà mai ricunisciutu di fatti l’Artsakh, inturbideghja a situazioni. U drittu intarnaziunali di i populi à scedda u so avvena hè rimissu in causa. Stu principiu devi piddà u supranu nant’à quiddu dittu intarnaziunali d’intangibilità di i cunfini supratuttu chì sti cunfini sò stati missi arbitrariamenti à tempu di l’Unioni di i Ripubblichi Sucialisti Sovietichi. Ancu si l’affruntamenti sò intarroti, sò decini di milliai di parsoni chì sò inchjustrati, privati di tutti i so dritti. Par avali a Ripubblica d’Artsakh hà accittatu a pruposta di cummandamentu di a missioni russa di mantinimentu di a paci. In sti mumenti scuri, tinimu à ramintà tuttu u nosciu sustegnu à a Ripubblica d’Artsakh è chjamemu ugnunu à l’aiutu paisanu par un populu minacciatu di sparizioni prugrammata. À fianc’à a Ripubblica di l’Artsakh.
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