(Unità Naziunale – Gestion institutionnelle – Publié le 26 novembre 2022) Le débat autour de la divagation animale a une nouvelle fois été porté hier, et fort légitimement, au sein de notre hémicycle, à la faveur d’une question orale posée par Serena Battestini pour Core in Fronte.
Véritable sujet de société, il serait aujourd’hui faux d’affirmer que la divagation animale se limite au seul sujet agricole.
Elle est notamment devenue, comme le rappelle l’association Cambià avà, un enjeu de sécurité, d’aménagement urbain et de santé publique.
Notre groupe interrogeait lui-même le Conseil Exécutif à ce sujet, au travers d’une intervention de Vanina le Bomin en décembre 2021.
La divagation animale, aux conséquences souvent funestes, commande d’instaurer de façon urgente une approche dynamique et transversale, adossée à une vision politique claire.
Ainsi, pour le groupe Avanzemu à l’Assemblée, il est indispensable que la Collectivité de Corse, en liaison avec les acteurs concernés, mette en place, sans délai, des solutions concrètes.
Les pistes avancées par le président de l’ODARC, pour intéressantes qu’elles puissent être, ne sont pas suffisantes à nos yeux et surtout, tardent bien trop à se concrétiser.
Il importe que la CDC change enfin de paradigme, cesse de considérer ce problème comme relevant exclusivement de la profession et des institutions agricoles (même si leur rôle est central) et assume pleinement son rôle, au cœur d’un dossier ancien et particulièrement douloureux. N’oublions jamais, sans excès ni démagogie, que la divagation animale a fait, et peut encore faire à tout instant, des victimes.
Nous serons naturellement présents au Colloque organisé par Cambià avà à Portivechju, en décembre à l’Animu, pour contribuer de nouveau à la prise de conscience et accélérer le temps des décisions.
AVANZEMU «