(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 13 mai 2022) Pour la 3ème fois en 3 ans le Parquet National Anti-Terroriste fait appel de la décision d’aménagement de peine rendu en faveur de Pierre ALESSANDRI, ALORS QUE LES JUGES AVAIENT ACCÉDÉ AUX DEMANDES D’AMÉNAGEMENT DE PEINE.
Cette décision confirme DONC l’esprit de vengeance du parquet mais surtout la volonté inextinguible de maintenir les deux derniers membres du commando ERIGNAC dans un enfermement carcéral qui les condamne par défaut à une perpétuité incompressible.
Cette attitude intransigeante, injuste (au regard de la condamnation) est une provocation inacceptable et une fois encore contraire à l’esprit du droit. A travers cette posture, très politique, les magistrats du parquet anti-terroriste expriment, une nouvelle fois, haut et fort, leur volonté de condamner à une mort lente mais certaine Pierre ALESSANDRI et demain Alain FERRANDI. Nous ne pouvons, après les semaines de mobilisation que la CORSE vient de connaitre, prendre le risque de replonger dans un contexte insurrectionnel porteur de haine, de violence et d’outrages.
Le travail de résilience doit être partagé par l’ensemble des composantes d’un conflit. Il doit s’exprimer par des volontés communes et des signes de reconnaissance mutuels.
Au-delà de la simple logique qui accompagne le parcours carcéral la semi-liberté par l’aménagement des peines fait partie intégrante de ce chemin qu’il nous faut collectivement emprunter.
L’ORA DI U RITORNU
13 mai 2022