Trois appareils resteront au sol cet été à Marignane par mesure d’économie. Les pilotes dénoncent cette situation et la dégradation du dialogue social au sein de la Sécurité civile.
La saison des feux s’annonce sous le signe de la restriction : deux Canadair de la flotte basée à Marignane (Bouches-du-Rhône) qui en compte une douzaine, ainsi qu’un avion de reconnaissance Beechcraft 200, resteront au sol cet été. Cette mesure, guidée par des contraintes budgétaires et un souci d’économie sur les coûts de la maintenance, a été prise en mars dernier lors de la réunion annuelle de la commission aéronautique de la Sécurité civile. Elle est à l’origine du préavis de grève illimitée déposé par les pilotes des bombardiers d’eau à compter du 1er juillet.
Un délai de vingt-quatre heures
Une décision prise le 5 avril dernier par l’intersyndicale SNPNAC et Spac (Syndicat national du personnel naviguant de l’aéronautique civile et syndicat des pilotes de l’aviation civile), réunie en assemblée.
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