(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 6 janvier 2022) Sare Herritarra annonce le soutien aux mobilisations qui auront lieu dans tout le Pays basque après la suspension de la manifestation de Bilbo en raison de la pandémie. EAJ-PNV, EH Bildu, Elkarrekin Podemos et Podemos Nafarroa et les syndicats ELA, LAB, UGT, CCOO, STEILAS, ESK, ETXALDE, HIRU, CGT, CNT et ENHE participeront aux événements. En Navarre, il y aura plus de 60 mobilisations prévues.
A deux jours de la réunion annuelle que Sare convoque pour défendre les droits des prisonniers politiques basques, le réseau citoyen a tenu à souligner la nécessité de respecter les normes sanitaires dans les dizaines d’événements de samedi prochain.
La situation sanitaire a forcé la décentralisation de la mobilisation habituelle qui depuis des années a rassemblé des dizaines de milliers de personnes à Bilbo, mais aussi, comme l’a rappelé Sare, des milliers de personnes sont confinées, il les a donc toutes invitées à répandre les revendications sur Média social.
Les événements du 8 débuteront au Palacio Euskalduna, avec une table ronde avec la participation de différentes victimes des violences subies au Pays basque, et l’après-midi, à 17h, il y aura des rassemblements et des manifestations.
Sare a réussi à fédérer une large représentation politique, syndicale et sociale autour de la défense des droits des détenus. EAJ-PNV, EH Bildu, Elkarrekin Podemos et Podemos Nafarroa et les syndicats ELA, LAB, UGT, CCOO, STEILAS, ESK, ETXALDE, HIRU, CGT, CNT et ENHE participeront aux événements. Des associations travaillant dans le domaine de la défense des droits humains ont également rejoint ces événements, qui bénéficient du soutien international d’ERC, JUNTS, CUP, ANC, OMNIUM, CONSELL PER LA REPUBLICA et BNG.
L’approche de chaque détenu basque « sans exception et sans délai » et le déblocage de la progression du deuxième au troisième degré ainsi que la jouissance des titres pénitentiaires et de la libération conditionnelle sont quelques-unes des exigences que Sare met sur la table pour s’assurer que les détenus avoir la possibilité de rentrer chez eux au plus vite « dans une nouvelle année qui, nous l’espérons, sera décisive dans ce changement de la politique pénitentiaire actuelle ».