(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 3 octobre 2021) Faisant suite à un différent entre deux de ses agents en civil, de repos et sur une voie publique, la direction opérationnelle du SIS 2B choisit de façon partiale de suspendre le plus faible hiérarchiquement , en évoquant une mesure conservatoire alors qu’il n’existe aucune injonction de la part des autorités judiciaires, aucun jugement officiel dans ce dossier et alors même que ces agents ne travaillent pas au même endroit et ne risque pas de se croiser.
Si réglementairement il est admis qu’une reconnaissance officielle de culpabilité en relation avec un fait professionnel peut entraîner des sanctions, il est inadmissible que seulement avec une version officieuse et non contradictoire le SIS 2B puisse suspendre un agent.
La volonté du STC n’est pas de prendre partie contrairement au SIS 2B mais de dénoncer une mesure inéquitable et inappropriée qui ne résulte uniquement du fait de la dominance hiérarchique. (l’éternel 2 poids 2 mesures si cher à notre service).
Si la présomption d’innocence fait partie théoriquement du droit judiciaire français, voilà que notre collectivité applique la suspicion de culpabilité Cette affaire étant déjà entre les mains de la justice, pourquoi le SIS veut il s’ériger en procureur alors qu’il devrait plutôt mettre fin au climat délétère qui sévit en son sein.
En effet la gestion de cette affaire est à rapprocher des souffrances subies par les personnels depuis trop longtemps. Les traitements arbitraires, les relations autoritaires, les pressions, les mépris, les harcèlements, et les préjudices de carrière produisent depuis si longtemps des effets néfastes si bien que notre service est au bord de l’implosion.
Des agents ont déjà fait le choix de fuir ce milieu délétère en quittant notre établissement, de nombreux autres sont affectés par un mal être au travail, des troubles psychologiques, des « burn-out », des maladies ( cardiaques etc…), des accidents (beaucoup de pompiers usés et proche de la retraite n’ont d’autres choix que de s’exploser physiquement en intervention).
De même le service ne doit pas oublier le drame du début de l’été qui attend toujours une analyse et des éclaircissements.
Toutes ces problématiques et bien d’autres attestent d’une très mauvaise qualité de vie au travail au sein du SIS 2B. si bien que notre syndicat réaffirme que les affaires non traitées ou mal solutionnées produisent et produiront irrémédiablement des effets négatifs.
Les dérives fonctionnelles nécessitent une autre réponse de la part de la direction du SIS 2B que de cibler les « lampistes ».
le STC lance un appel au nouveau président et aux administrateurs afin de trouver des solutions aux problématiques managériales qui minent le fonctionnement du SIS 2B.
STC