(Unità Naziunale – Lutte internationale – Publié le 30 mars 2021 – Source) Dans l’après-midi du 24 mars, différentes individualités se sont organisées, dans le cadre de la grève de la faim en cours, et ont réalisé une fresque sur laquelle on pouvait lire : « Liberté pour les prisonnier.e.s condamné.e.s à de longues peines. Non à la loi 321 ». La nuit, on a érigé des barricades et déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Grève de la faim des prisonnier.e.s subversif.ve.s, depuis le 22 mars » et on a laissée dans la rue une abondante propagande. Lors de cette action, le texte suivant a été lu publiquement :
« Depuis le quartier Simón Bolívar, celui des des combattants Erick Rodríguez et Iván Palacios*, nous saluons la digne résistance qui est menée, à travers une grève de la faim (en continuant à ingérer des liquides) à durée indéfinie, par plusieurs prisonnier.e.s subversif.ve.s et anarchistes, qui exigent l’abrogation de la modification du décret-loi 321, qui statue sur la la libération conditionnelle et qui est actuellement appliquée de façon rétroactive, gardant ainsi nos compas en prison pour de nombreuses années – voire des décennies – en plus, et leur appliquant une réclusion à perpétuité, déguisée par les mécanismes du système judiciaire et bien sûr cautionnée par l’État immonde.
C’est pourquoi aujourd’hui, 3 jours après le début de cette mobilisation, nous sommes ici à faire de l’agitation, à montrer notre solidarité et à agir, en essayant, par ce geste, d’accompagner nos compas.
Il est l’heure de lutter ! »
Suite de l’article (photos et résumé)
Santiago du Chili « Grève de la faim des prisonniers et prisonnières anarchistes » – #Corse