(Unità Naziunale – Lutte internationale – publié le 2 Janvier 2021, source) « C’est très agréable de sortir dans la rue et de voir soudainement l’un des jeunes d’Alsasua. »
Cinq des jeunes d’Alsasua sont en troisième année et à la maison et Jonan et Julen sont en deuxième année et ont des permis pour aller travailler et étudier. Altsasuko Gurasoak et Altsasukoak Aske ont examiné le cas de Naiz Irratia.
Antton Ramirez de Alda du groupe Altsasu Parents et Aritz Leoz de la plate-forme Altsasu Aske ont rejoint Naiz Irratia pour se pencher de plus près sur la situation des jeunes à Altsasu et pour regarder les quatre dernières années dans la paix.
Quatre ans se sont écoulés depuis le procès Alsasua, lorsque la répression contre les jeunes a commencé. Eh bien, quatre ans plus tard, les jeunes d’Alsasua sont de retour avec leurs familles ce Noël. Et ils errent dans le village, provoquant le sourire de beaucoup, comme l’explique Antton, pour trouver l’un des jeunes hommes d’Alsasua et beaucoup qui n’arrivent toujours pas à croire que c’est vrai.
Le 12 décembre, le dernier rassemblement hebdomadaire pour la liberté de la jeunesse d’Alsasua s’est tenu dans le village. Depuis leur emprisonnement en 2016, ils se réunissent tous les vendredis sur la place de la ville. Dans le dernier 8 jeunes ont également participé.
En fait, les jeunes ne sont pas libres, mais ils sont dans la rue. Sept des huit jeunes ont été emprisonnés. Cinq sont actuellement en troisième année, avec un bracelet, à la maison. Et deux autres, Jonan et Julen, en deuxième année. Ils sont libérés de prison pendant plusieurs jours, ils viennent également d’obtenir l’autorisation d’aller travailler et étudier, mais ils doivent encore aller en prison pour dormir. Ces deux jeunes hommes devraient également être admis en troisième année et seront à la maison avec un bracelet.
À ce stade, la question des jeunes d’Alsasua a été revue sur Naiz Irratia avec Antton Ramirez de Alda et Aritz Leoz. On leur a demandé comment sont les jeunes, comment sont leurs parents et leurs proches, et même comment est le village lui-même. Ils ont parlé de solidarité, de joie, mais aussi de douleur. Ils ont également parlé du chant Altsasu, qui a été particulièrement important pour eux au cours des quatre dernières années, même s’il a pris une nouvelle dimension.