Occupation du Trésor Public de Santa Maria è Sichè et conférence de presse de Patriotti #Corse

(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 31 décembre 2020 à 13h30) VITTORIA –  Suite à l’occupation de la trésorerie le Collectif #Patriotti a obtenu le remboursement par la main levée de l’opposition sur les comptes de Marcu Colleoni avec règlement de 100€ par mois. Nous levons l’occupation !

Occupation du Trésor Public de Santa Maria è Sichè et conférence de presse de Patriotti en matinée

En présence de Pierre Poli (Président du groupe PNC à l’assemblée de Corse et maire d’Eccica Suarella), Paul Miniconi (élu PNC à la CDC), Joseph Quilici (maire de Campu), Jean François Durazzo (Core in Fronte, conseiller municipal Campu Moru, élu intercommunautaire Sartè Valincu Taravu) et de nombreux militants de Patriotti.

Au cours de cette conférence, les représentants de Patriotti ont porté leur soutien à Marc’Antone Colleoni qui a été victime d’une saisie attribution de la part du Trésor Public qui a littéralement vidé son compte en banque, ne lui laissant que quelques euros pour faire face à ses dépenses courantes, ce qui ne lui suffira pas. Cette saisie est intervenue alors que Marc’Antone était en voie de règlement et paye régulièrement chaque mois au trésor public une somme pour rembourser les amendes consécutives à sa condamnation à 8 ans de prison.

Patriotti exige la restitution de la somme qui lui a été volée ! La volonté de l’Etat français d’éliminer socialement nos patriotes est inacceptable !

Patriotti apporte également tout son soutien à Petru Alesandri et Alanu Ferrandi, victimes d’une vengeance d’Etat sans précédent. Alors qu’ils’sont emprisonnés depuis plus de 21 ans et qu’ils sont accessibles à la libération conditionnelle depuis 3 ans et demi, l’Etat français par la voix de son Premier Ministre vient de refuser de lzur enlever le statut de DPS. sans ce statut, ils auraient au moins pu bénéficier d’une mesure de rapprochement en Corse en attendant leur libération. Cette vengeance aveugle de l’Etat français est indigne d’un pays autoproclamé « pays des Droits de l’homme ». Patriotti exige la libération immédiate de Petru et Alanu et porte son soutien à Yvan Collona qui sera conditionnable dans quelques mois.

Ci dessous le texte de la conférence de presse.

ACCANIMENTU RIPRESSIVU CONTR’À PATRIOTTI :

A SCELTA CHJARA DI U STATU FRANCESU

Nous sommes aujourd’hui présents devant la Trésorerie de Santa Maria Siché. Ce choix politique nous est dicté par le rôle subordonné du Centre des Finances Publiques dans une des formes de répression ciblée contre des patriotes, anciens prisonniers politiques.

Il s’agit ici d’évoquer publiquement le dossier de Marcu Colleoni, violemment soutiré par une institution du système français, en charge des ressources financières de l’État.
Marcu Colleoni est un jeune patriote. Emprisonné et exilé à la Maison d’arrêt de Fresnes en 2008, il a été condamné à une peine de 8 ans, ainsi que d’une amende de 35 000 euros .

Remis en liberté après une longue incarcération, il a – pour le paiement progressif de ce chatiment financier – établi avec l’organisme concerné, un plan de réglement qu’il a toujours scrupuleusement respecté.

Ce mois de décembre 2020, à l’ orée des fêtes de Nöel et de Jour de l’An, dans un contexte social dégradé, Marcu Colleoni a vu son compte bancaire pratiquement vidé, sans recours possible… Marcu Colleoni est actuellement inscrit à Pôle Emploi, témoignage si il en est aussi, des difficultés d’insertion professionnelle stable et pérenne pour nombre d’anciens prisonniers politiques…

Cette sentencieuse situation – que subissent bien d’autres anciens prisonniers politiques – nous ne l’acceptons pas. Nous la signalons au pouvoir politique territorial, et à l’opinion publique car elle met en evidence la réalité d’un racket institutionnalisé dont la vocation inavouable est sa participation à l’isolement, la déstabilisation et l’accablement psychologique et physique post – carcéral de la personne ciblée…

Nous sommes ici aux cotés de Marcu Colleoni pour lui témoigner toute notre solidarité. Nous sommes également ici pour signifier aux tenants de l’ordre répressif que nous ne nous laisserons pas abattre…

N’en déplaise à celles et ceux qui ont gavé et abusé notre quotidien du mot « paix », en l’état actuel des choses, c’est concrètement à une perfide mise au pas de la société corse que nous assistons, avec, dans la conjoncture actuelle, une dénégation par l’État français de l’expression populaire, majoritaire et démocratique et une opposition constante à toute volonté et initiative allant dans le sens des intérêts collectifs du Peuple Corse. Les prisonniers politiques et les anciens prisonniers politiques, à l’instar de Marcu Colleoni, payent ce lourd tribut de victimes expiatoires…

C’est également dans ce contexte qu’intervient l’officialisation du décrêt du 18 décembre 2020 et son utilisation par le Premier Ministre français Monsieur Casteix, pour oser compromettre, au mépris même du droit existant du système, toute possibilité de rapprochement territorial et familial, et de libération conditionnelle des patriotes Alain Ferrandi et Pierre Alessandri.

Ce choix délibéré, au delà du fait qu’il parait s’opposer aux prérogatives dés lors circonscrites du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, met surtout en évidence la nature d’une politique globale du gouvernement français basé sur le refus de prendre en considération le principe de Solution Politique.

Pour le gouvernement Macron, la Corse  » ne se justifie pas, ne se plaide pas, ne s’explique pas « .

Cette attitude du mépris, de la provocation, et du défi face à une aspiration historique qui trouve naturellement place autant en Méditerranée qu’en Europe, appelle pour le Mouvement National – première et principale force politique de Corse – une nouvelle adaptation de son attitude et de son action.

Aux antipodes d’un pseudo – dialogue sans avenir, la question politique corse suppose qu’elle soit posée, abordée et enfin actée au plus haut niveau de l’ État français, selon une feuille de route évolutive et évaluative, et sous le regard d’une commission internationale représentative. La Corse, une des dernières colonies françaises, doit cesser d’être l’otage permanent des changements et atermoiements électoraux et présidentiels français.

Pour notre part nous réitérons notre appel à une efficacité commune et concrête, par la mise en synergie de toutes nos forces et capacités, particulièrement dans le combat anti – répressif.

Nous demandons à toutes les formations patriotiques, au delà des différences et des divergences, qu’elles prennent toutes leurs responsabilités et qu’elles concrétisent sur les espaces de la réflexion, du travail, et de la mobilisation, les mesures et décisions nécessaires pour répondre à l’attente de notre Peuple selon l’adage historique  » Forti saremu si uniti simu « .

Malgré la complexité et la dureté de la conjoncture sanitaire, politique et sociale, nul(le) ne peut déroger aux attentes populaires et nul(le) ne peut se soustraire – sous peine d’abdiquer – aux nouveaux défis du gouvernement français.

Le temps est aujourd’hui à la mobilisation stratégique.

Assicuremu di u nosciu sustegnu fraternu, patriotticu e puliticu à Marcu Colleoni, Petru Alessandri e Alanu Ferrandi. Assicuremu à tutti i prighjuneri pulitichi, e tutti l’anziani prighjuneri pulitichi di a noscia sulidarità. Chjamemu ogni corsu, ogni paisanu, ogni furmazioni pulitica e patriottica à l’addunita e à a mubilisazioni par fà fronti à tutti i sfidi ripressivi di u Statu francesu.

A lotta cuntinueghja. Sin’e à a vittoria !PATRIOTTI

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