(Unità Naziunale Publié le 9 décembre 2020) C’est le site de France 3 Corse qui l’a annoncé sur ses réseaux sociaux, Jean-Pierre Santini va être remis en liberté sous contrôle judiciaire, assigné à résidence sur Paris.
Agé de 76 ans, il avait été interpellé le 6 octobre dernier avec 11 autres personnes dans le cadre d’une enquête diligentée par le Parquet National Anti- Terroriste (tirs contre la gendarmerie de Montesoro le 13 juillet 2020, action revendiquée le 14 juillet par des hommes armés et cagoulés se réclamant d’un nouvel FLNC) .
Dès sa garde à vue le 6 octobre, il avait entamé une grève de la faim et ne la terminera que le 31 octobre.
Un comité de soutien a interpellé les Maires pour demander une libération sous contrôle judiciaire, et au 61eme jour de détention, un peu plus de 70 Maires avaient signé cet appel (lien article ci-dessous). Les présidents du conseil exécutif de Corse et de l’Assemblée de Corse, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni avaient écrit au ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti pour alerter sur la situation « très inquiétante » du militant. Cinq sénateurs et députés, dont les élus corses Jean-Jacques Panunzi, Paulu-Santu Parigi, Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani et Paul-André Colombani, avaient réclamé, dans une lettre adressée au ministre de la Justice, une « mesure adaptée » pour Jean-Pierre Santini.
Mobilisations, prises de positions, communiqués, réactions sur l’article ci-dessous :