(Unità Naziunale Publié le 6 octobre 2020) Une série d’interpellations aurait été réalisée tôt ce mardi matin en différents endroits de Corse par les services de la sous-direction antiterroriste (SDAT), de la direction régionale police judiciaire et de la section de recherches de Corse.
(Corse Matin) (France 3 Corse)
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Ces arrestations interviendraient dans le cadre de l’enquête menée sous l’égide du parquet national antiterroriste sur un tir d’arme à feu perpétré dans la nuit du 13 au 14 juillet dernier contre le siège du groupement de gendarmerie de Haute-Corse dans le quartier de Montesoro à Bastia.
Cet attentat avait été revendiqué le 14 juillet par un commando de quatre hommes armés et encagoulés se réclamant du FLNC qui avait fait irruption lors d’une réunion publique au couvent de Casabianca en Castagniccia.
Ces 12 personnes, 11 hommes et une femme, âgés de 24 à 76 ans, ont été placées en garde à vue.
Ces interpellations ont été effectuées dans le cadre d’une commission rogatoire de juges d’instruction antiterroristes parisiens portant sur plusieurs faits : des tirs d’arme à feu perpétrés dans la nuit du 13 au 14 juillet contre le siège du groupement de gendarmerie de Haute-Corse dans le quartier de Montesoro, à Bastia, ainsi que deux conférences de presse des 14 juillet 2020 et 27 septembre 2019.
L’enquête de la sous-direction antiterroriste s’est portée sur les vieux militants nationalistes. Parmi les hommes gardés à vue figure l’un des fondateurs du FLNC de 1976. Les militants apparus cagoulés en juillet dernier sont « des vieux chevaux sur le retour » dont le plus âgé a 66 ans. Ils ont rapidement été identifiés et seraient au nombre des militants interpellés ce matin. Selon une terminologie continentale, c’est l’extrême gauche du mouvement nationaliste qui serait impactée par ces gardes à vue.