#Corse Position de l’APC suite à la réunion en visioconférence avec la Rectrice et les organisations syndicales

(Unità Naziunale publié le 24 avril 2020) Compte rendu Rencontre avec la rectrice du 23 avril 2020 sur l’éventuelle reprise du 11 mai suite à la crise du covid19.

La rencontre avec la rectrice et les organisations de parents d’élèves, dont l’APC, s’est déroulée hier à 11h dans un état d’esprit constructif. Nous avons, après avoir la présentation de Madame la rectrice, fait par de notre avis sur les déclarations du président de la république, parlant d’une rentrée scolaire le 11 mai, et les « précisions », appelons-les ainsi, apportées par le ministre Blanquer à ce sujet.

Nous avons dit que, pour nous, l’impératif sanitaire devait présider à toute décision de reprise des cours, et que celui-ci devait se décliner autour des axes suivants :

  • -diagnostic à l’échelle de la Corse de l’état épidémiologique
  • – diminution sensible de l’épidémie de Covid19
  • – mise en place de tests massifs et généralisés du personnel enseignant, du personnel non enseignant et des enfants,
  • – mise à disposition du matériel de protection nécessaire masques, gel, savon…
  • -assurance quant à l’hygiène des cantines et des toilettes
  • -désinfection des locaux scolaires crèches, écoles, collèges, lycées
  • -mise en place de la logistique nécessaire en matière de transports scolaires.

A ce jour aucune de ces conditions n’étaient réunies et nous ne voyons pas comment celles-ci pouvaient l’être d’ici le 11 mai. Par conséquence nous étions totalement opposés à toute rentrée scolaire, même partielle, le 11 mai.

Par ailleurs nous avons demandé des précisons quant aux mesures annoncées, au conditionnel, pour le 11 mai par le ministre Blanquer à savoir : sélection des classes, demis effectifs, activités sportives ou périscolaires…
La rectrice a pris acte de nos positions. Elle a dit, et ce sont ses mots, qu’il « n’y aurait pas de rentrée scolaire le 11 mai », seulement des propositions faites aux parents, qui le souhaiteraient, de remettre leurs enfants à l’école, dans certaines conditions et en fonction des possibilités offertes sans « aucune obligation ». Concernant les « possibilités offertes » ,ainsi que les éventuelles solutions proposées par le ministre Blanquer, elle nous a précisé qu’il s’agissait d’hypothèses et qu’aucune n’était arrêtée. Elles restaient toutes soumises à l’impératif sanitaire. Nous avons acté avec satisfaction cette position. Quant aux précisions que nous avons demandées sur les « hypothèses », émises par le ministre Blanquer, les réponses étaient assez évasives et nous avons bien pu voir qu’elles étaient, pour la plus part, inapplicables.

En somme nous avons pu constater que les propos du président de la république, concernant la rentrée du 11 mai, étaient un effet d’annonce, sans que rien justifie cette date ni ne soit préparé à cet effet. Ce qui pose la question du degré de responsabilité du premier personnage de l’Etat français, étant donné la gravité de cette crise sans précédant.

De même que Madame la Rectrice nous a dit « qu’il n’y aurait pas de rentrée le 11 mai », elle nous a dit « qu’il n’y aurait pas de jour d’après ». C’est à dire que les modalités de reprise éventuelle des cours, en mai en juin ou en septembre, comme, plus généralement, le déconfinement, seront progressifs, adaptées par régions, par ville, par classes voir selon le type de public concerné. Cela en fonction, bien entendu, de l’état de l’épidémie mais ces modalités restaient à déterminer et ne se feraient pas sur des modèles que nous avons connus jusqu’à présent. Elle nous a précisé qu’elle rencontrerait le président de l’Exécutif de Corse à cet effet.

Nous avons proposé une méthode et des pistes, quant aux enfants en décrochage ou aux familles en grande détresse sociale ou sociétale, car nous avons convenus des dégâts immenses causés par cette crise sur les enfants particulièrement les plus fragiles. Ainsi le dispositif d’accueil des enfants du personnel médical, actuellement en place pourrait être élargi à d’autres publics sur la base du volontariat. Ensuite nous avons suggéré la mise en place d’une stratégie de reprise des cours sur la base d’un diagnostic territorial, à l’échelle de la Corse, qui impliquerait l’exécutif territorial, les maires, les acteurs éducatifs, les autorités sanitaires et même les responsables sociaux économiques afin de s’entendre sur les moyens logistiques de ce processus.

Nous attendrions dans cette optique là les résultats de la rencontre entre le président de l’exécutif et la rectrice, mais sommes prêts à nous investir dans des solutions qui se concevraient à l’échelle du territoire de la Corse.
Le Président
Denis Luciani


Nous rencontrerons la rectrice le jeudi 23 avril à 11h suite à l’annonce du Président Macron concernant l’éventuelle rentrée du 11 mai, puis les précisions de Blanquer nous avons réagi, par communiqué et au CDEN, Mais nous souhaiterions avoir le retour non seulement des régions par les responsables APC ou des représentants par établissement mais aussi des parents plus généralement quant à leur vécu quotidien de cette période et leurs questions quant à l’avenir pour la scolarité de leurs enfants. N’hésitez pas à nous faire connaitre votre opinion ou nous posez des questions auxquels vous aimeriez avoir des réponses.
Le Président
Denis Luciani

. . A l'accorta annant'à Google Infurmazione For Latest Updates Follow us on Google News Nos dernière informations sur Google Actus

Produit CORSU E RIBELLU

bandeauribelluteeshirt (1)

Produits à partir de 13e

error: