Le 24 novembre 2009 [14h10] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte internationale) L’Ustke apporte son soutien total aux syndicalistes corses du Syndicat des Travailleurs Corses et plus particulièrement au camarade Alain Mosconi à ses deux frères Patrick et Jean-Marc ainsi qu’à Félix Dagrégorio, face à la tentative de bâillonnement de leur revendication légitime.
Jugés devant le tribunal correctionnel de Marseille les 19 et 20 novembre dernier nos camarades encourent des peines de prison avec sursis allant de deux ans, pour Alain Mosconi et Félix Dagregorio, à dix-huit mois contre les deux autres.
L’action du 27 septembre 2005 par nos camarades, les marins du STC de la SNCM, était pacifique et avait pour objectif d’attirer l’attention de l’opinion, Corse et Francaise, sur le drame social qui se jouait dans l’entreprise, ou plusieurs centaines d’emploi étaient menacés, avec les risques de privatisation de leur compagnie.
Devant l’impasse des négociations les camarades décidaient de ramener le navire » Pascal PAOLI « , amarré à Marseille, à son port d’attache, à savoir Bastia.
Un transfert qui pris fin quelques heures plus tard avec l’intervention des militaires du GIGN et les commandos » Hubert » de la marine nationale.
Pour la première fois depuis un siècle, un gouvernement français envoyait l’armée contre des travailleurs en lutte.Une criminalisation de l’action syndicale qui ne nous laisse pas indifférent tant il nous rappelle le rôle joué par les appareils d’Etat dans la répression de l’Ustke et de son combat politique.
Pour preuve la participation du commando Hubert de la marine Nationale et les militaires du GIGN dans l’interception du bateau à Bastia nous rappelle de tristes souvenirs en Kanaky avec l’assassinat des 19 militants indépendantistes en 1988 suite à l’assaut par ces mêmes militaires de la grotte de Gossanah dans l’île d’Iaaï (Ouvéa.)
Aujourd’hui les marins du STC à l’instar de ceux de l’Ustke, déjà jugés et emprisonnés, sont poursuivis par la justice Française qui le 02 décembre statuera sur leur sort.
L’Ustke exige la relaxe pour les camarades corses et réaffirme sa solidarité fraternelle à l’encontre du STC et de son combat noble pour le respect et la dignité des travailleurs.
Nouméa, le 24 novembre 2009
Le Bureau Confédéral
USTKE