(Unità Naziunale Publié le 17 avril 2010) La journée internationale des prisonniers politiques a eu lieu le 17 avril 2010.
Différentes actions de sensibilisation ont été menées à travers toute l’île.
Ajaccio Porto vecchio Paris (photos des actions en bas de l’article)
Entre la disparition du site officiel de l’Associu Sulidarità et les archives de 2009 à 2012 du portail d’information d’Unità Naziunale il ne reste que cet article :
Le 24 avril 2010 [11h00] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Répression – Réaction – Action) A l’initiative du Comité de solidarité avec le peuple basque (CSPB) et de la section sur Paris de l’Associu Sulidarità, à Paris, le 17 avril 2010, plusieurs initiatives ont été organisée pour célébrer la Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politique. Vers 14h30, un rassemblement s’est tenu devant les bureaux de l’Admnistration Pénitentiaire, à l’angle de la rue du Renard et de la rue de la Verrerie, dans le centre de Paris (capitale Jacobine) afin de réclamer :
• la reconnaissance du statut de prisonnier politique
• le rapprochement immédiat et inconditionnel de tous les prisonniers détenus loin de leurs proches
• l’abolition du statut de DPS et des quartiers d’isolement pour tous
• la fin des longues peines pour tous
La centaine de personne rassemblée s’est rapidement faite encercler par un dispositif disproportionné de Gendarmes mobiles (plus de 300) et par des policiers en civil. Une trentaine de manifestants ont faillit être interpellés mais grâce à l’intervention d’Olivier Besancenot (NPA) et d’élus Verts de la Mairie de Paris, les forces de la répression ont relâché tout le monde et ont repoussé tous les manifestants sur la place de l’Hôtel de ville, où la dispersion s’est faite dans le calme.
Après cette action de rue pour rappeler l’existence en France de prisonniers politiques (Basques, Corses, Action Directe, etc.), une soirée de solidarité s’est tenue au Centre international de culture populaire (CICP). Cet événement a débuté par une conférence sur le statut de « prisonniers politiques » avec la participation entre autres de Gabi Mouesca (ancien prisonnier politique basque et membre de l’OIP), Monseigneur Jacques Gaillot, et de l’avocat Francis Jacob. Le porte-parole de l’Assocciu Sulidarità sur Paris a conclu la partie conférence en rappelant le cas des prisonniers politiques corses et l’importance de la solidarité mutuelle et internationaliste entre les différents mouvements qui luttent en faveur des prisonniers.
La soirée s’est terminée par un concert de solidarité avec « Todas las sangre » (Pérou), « Tango & Cash » (rap conscient) et le groupe Corse « L’Avvene ». Lors de la prestation du groupe « L’Avvene » ce fut de nouveau l’occasion de présenter le travail et l’importance de l’Assocciu Sulidarità pour nos prisonniers politiques et leurs familles.
Un grand merci à toutes les organisations qui ont participé à cet événement sur Paris (principalement au Comité Pérou et à nos amis du CSPB), aux militantes et militants de la section sur Paris de Sulidarità qui ont tenu le stand, ainsi qu’au groupe « L’Avvene » pour son engagement à nos côtés.
Sulidarità – Sezzione PariggiPour nous contacter: car-pariggi@no-log.org
Photos: Juan (CSPB-Basques)
Le 17 avril 2010 [12h44] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Répression – Lutte de Masse – Répression) Ce samedi matin les bénévoles de l’Associu Sulidarità ce sont rendus sur le marché d’Aiacciu afin de collecter des fonds pour soutenir les prisonniers politiques et leurs familles. En cette journée internationale des prisonniers politiques, l’Associu Sulidarità organise depuis ce matin dans toute la corse des activités, comme le déploiement d’une banderole sur Bunifaziu, des collectes, des distributions de tracts, d’autocollants et d’affiches, des concours de boule, des animations musicales… Afin de rappeler à tous ceux qui ne le savent pas encore qu’il y a des prisonniers politiques corses. Cette journée est aussi une journée politique dont le prolongement de l’Associu sera d’organiser un colloque sur la répression dans les semaines à venir. En attendant voici quelques photos de la matinée sur Aiacciu.
Le 17 avril 2010 [21h10] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Répression – Lutte de Masse) Après une matinée passée sur la place du marché à faire une collecte auprès des Ajacciens et des touristes de passage, l’Associu Sulidarità à organisé sur la place du Diamant une animation musicale avec trois jeunes corses qui ont interprété avec brio tout au long de la journée de nombreuses chansons corses. Autour de la table de presse où étaient représentés les produits « U Ribellu » et de la crêpière, de nombreux passants se sont affairés pour acheter un produit, une crêpe, faire un don, ou tout simplement pour passer dire qu’il appréciait cette initiative et qu’il ne fallait pas abandonner le soutien aux prisonniers politiques.
Une corse stylisée faite de bougie pour représenter chaque prisonnier politique incarcéré, puis un lâché de ballon symbolique avec sur le ballon inscrit le nom du prisonnier politique, l’un deux à notamment filé directement vers l’entrée d’un bar avant de s’envoler avec les autres vers l’est.
L’Associu Sulidarità a tenue en ce jour de la journée internationale des prisonniers politiques à marquer le coup en rappelant qu’il existe à travers le monde un certain nombre de prisonniers politiques en détention, et plus précisément en rappelant aux corses et aux insulaires qu’il y a plus de 50 prisonniers politiques emprisonnés, assignés à résidence ou bien mise en examen sous contrôle judiciaire… Et des familles toujours confrontés à des difficultés logistiques et économiques.
L’Associu Sulidarità lors d’une déclaration faite sur la place du Diamant a tenue à remercier tous les bénévoles qui ont participé à cette journée dans toute la Corse et à tous ceux qui ont permis qu’elle se réalise sans difficultés.
Voici les photos de la journée sur Aiacciu avec notamment les photos des trois jeunes corses qui ont chanté pour les prisonniers politiques et leurs familles.
La Manifestation sur Paris pour la journée Internationale est réprimée par les forces de Répression Coloniale
Le 16 avril 2010 [15h10] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Répression – Lutte de Masse) La manifestation symbolique à Paris (CSP Basques, Associu Sulidarità…) devant les bureaux de l’Administration pénitentiaire en vue de la journée internationale des prisonniers politiques est encerclée par plus de 300 policiers. Le groupe de manifestant, une soixantaine, est séparé en deux groupes par la police, des interpellations sont possibles dans les minutes qui suivent.
Finalement vers 15H30, les manifestants sont dégagés vers la place de l’hôtel de ville par les policiers en nombre. Situation toujours un peu tendue, mais pour l’heure aucune interpellation n’est à signaler !
Un militant basque chute de l’Arc de Triomphe
Le 16 avril 2010 [20h44] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Répression – Lutte internationale) Un militant basque s’est gravement blessé vendredi en chutant de l’Arc de Triomphe, à Paris, alors qu’il tentait de descendre en rappel de l’édifice, selon une source policière. Il faisait partie d’un groupe qui a déployé une banderole sur le monument sur laquelle on pouvait lire « PSOE-UMP, qu’avez-vous fait de Jon Anza? », un militant disparu en avril 2009 et dont le corps a été retrouvé en mars à Toulouse. Les neuf militants ont été mis en garde à vue notamment pour violation de sépulture et violence volontaire, après avoir malmené une employée du site qui tentait de les empêcher de mener leur action, a-t-on appris de source judiciaire. Le militant basque espagnol qui est tombé de l’Arc de Triomphe, âgé de 29 ans, souffre de multiples fractures mais son pronostic vital n’est pas engagé, a-t-on précisé de sources judiciaire et policière. Trois personnes se sont arrimées à la façade de l’édifice pour descendre en rappel à l’aide de cordes. L’un des militants a été coincé dans un échafaudage, un autre a été arrêté et le troisième a chuté, ajoute-t-on.
(Unità Naziunale Publié le 10 avril 2010) A Paris aussi, mobilisons-nous !
En 2004, réunis à l’occasion de la Première Conférence sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations ont adopté une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques. Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l’opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus pour leurs idées politiques.
Aux quatre coins du monde, de Lewisburg (Pennsylvanie, USA) à Al Naqab (Palestine occupée), en passant par le Pérou ou l’Espagne, les institutions judiciaires des États impérialistes et colonialistes n’ont de cesse de remplir leurs sinistres geôles de milliers de militantes et militants profondément épris de liberté.
A cet égard, l’État français a constitué une véritable législation d’exception, mise en pratique par la 14ème section du Parquet de Paris et son bras policier, la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT). Cette juridiction spéciale se traduit par une procédure particulière, notamment au cours de l’instruction. Aussi, les Cours d’Assises chargées de faire comparaître les accusés sont uniquement constituées de magistrats professionnels, excluant ainsi tout jury populaire.
Depuis 1986 et la création de ces Cours d’Assises spécialement composées afin de combler le vide laissé par la disparition de la Cour de Sûreté de l’État cinq ans auparavant, ce sont ainsi des centaines de militantes et militants indépendantistes basques et corses ou révolutionnaires qui ont été condamnés à des peines extrêmement longues par ces juges envoyés en service commandé par un État vengeur. Ce dernier espérant par ce biais anéantir toute résistance, niant ainsi l’existence de graves problèmes politiques et sociaux.
Dans cette lignée, l’État français continue de nier à Jean-Marc Rouillan, à Georges Cipriani, à Georges Ibrahim Abdallah ou encore aux militants basques et corses, la reconnaissance de la particularité de leur lutte avec un statut de prisonnier politique. Ce statut entraînant de fait l’admission, par l’État, de conflits politiques sur son territoire.
La condamnation passée, l’institution pénitentiaire prends le relai et applique, aux prisonniers politiques ainsi qu’à tous les enfermés se dressant face à son cynisme, des traitements inhumains, s’assimilant à de véritables actes de torture.
Parmi ceux-ci, l’éloignement systématique des détenus politiques de leurs proches est inacceptable. L’article D402 du Code de Procédure Pénale affirme pourtant « [qu’] en vue de faciliter le reclassement familial des détenus à leur libération, il doit être particulièrement veillé au maintien et à l’amélioration de leurs relations avec leurs proches. » Aujourd’hui, les plus de 200 prisonniers politiques basques et corses incarcérés dans les prisons françaises sont majoritairement détenus à des centaines de kilomètres de leurs familles. Cela est intolérable !
A l’intérieur des prisons, l’attribution quasi-systématique du statut de Détenu Particulièrement Signalé (DPS) aux prisonniers qui ont fait le choix de se lever face aux nombreux traitements dégradants, ainsi que l’instauration de quartiers d’isolement, contribuent à l’entreprise de destruction morale et physique de femmes et d’hommes en lutte. A ce titre, le Collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques veut faire de 2010 une année de revendications fortes, en menant notamment une grève de la faim annuelle.
A tout cela, nous opposons notre refus et notre révolte. Les organisations et associations signataires exigent :
• la reconnaissance du statut de prisonnier politique
• le rapprochement immédiat et inconditionnel de tous les prisonniers détenus loin de leurs proches
• l’abolition du statut de DPS et des quartiers d’isolement pour tous
• la fin des longues peines pour tous
Pour porter nos revendications, nous appelons à un rassemblement devant l’Admnistration Pénitentiaire, à l’angle de la rue du Renard et de la rue de la Verrerie (Paris 4), samedi 17 avril 2010 à 14h.
Le même jour, nous appelons également à participer à la soirée de solidarité organisée au CICP, 21ter rue Voltaire (Paris 11), à partir de 19h, avec la participation de Gabi Mouesca, Jacques Gaillot, Stéphane Hessel et une animation musicale.
Signataires : Alerte Honduras – Associu Sulidarità – Chiapas Mexico – Coordinadora Popular Colombiana de París – Comité Perou – Comité de Solidarité avec le Peuple Basque – Nouveau Parti Anticapitaliste – Terre et Liberté pour Arauco (Mapuches Chile)( …)
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CICP
Centre international de culture populaire
21ter rue Voltaire – 75011 Paris
tel: +33 (0)1 43 72 15 73 – fax: +33 (0)1 43 72 15 77
(Unità Naziunale Publié le 9 avril 2010) Journée Internationale des Prisonniers Politiques, aussi en Corse
Le 9 avril 2010 [13h40] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Sustegnu – lutte de masse) (RCFM) Une journée internationale des prisonniers politiques le 17 Avril prochain….
A Cette occasion, l’associu sulidarita organise des manifestations dans toute la Corse….
Objectif, recueillir des dons pour soutenir les familles de détenus Corses… Des débats sur la justice antiterroriste seront organisés…La question du rapprochement des détenus fera l’objet d’une motion que va déposer Corsica Libera, devant la nouvelle assemblée.. Corsica Libera rappelle que la précédente mandature a rejeté le principe d’une aide aux transport pour les familles des détenus incarcérés sur le continent.
(Unità Naziunale Publié le 8 avril 2010) Assemblée de Corse – Corsica Libera dépose une motion pour le rapprochement des prisonniers
Le 8 avril 2010 [18h20] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte Institutionnelle – lutte de masse) (source : www.associu-sulidarita.org) Après l’élection de Corsica Libera à l’Assemblée de Corse pour les territoriales de mars 2010, Corsica Libera avait annoncé au lendemain du résultat du second tour déposé 10 motions (10 mesures d’urgences du programme de Campagne) dont une concerne directement les prisonniers politiques et leurs familles.
Voici la motion reçue par émail de la part de Véronique Sciaretti, élue Corsica Libera à l’Assemblée de Corse à l’attention de l’Associu Sulidarità :
Considérant la situation extrêmement difficile de nombreux Corses emprisonnés hors de l’île, ainsi que les difficultés matérielles et morales rencontrées par leurs familles.
Considérant les précédentes délibérations prises par l’Assemblée de Corse demandant le rapprochement en Corse des prisonniers.
Considérant les différentes démarches engagées en ce sens tant par les élus corses que par les militants politiques et associatifs.
Considérant les engagements gouvernementaux pris à ce sujet il y a plusieurs années, lesquels n’ont pas été suivis d’effet.
Considérant que la nouvelle mandature doit être l’occasion d’une réaffirmation de cette exigence de justice par les représentants élus de la Corse.
Considérant que durant la campagne électorale et au moment de l’installation de la nouvelle Assemblée, des appels au dialogue et à la construction en commun ont été lancés de toutes parts.
Considérant que la recherche d’une sortie de crise ne peut se concevoir sans la prise en compte de la question des prisonniers, dont le rapprochement en Corse doit être conçu comme le prélude à leur libération, condition essentielle d’une réelle solution politique.
L’Assemblée de Corse
Réaffirme solennellement sa volonté de voir les prisonniers corses transférés dans l’île, et ce dans l’attente de leur libération, cette dernière étant indissolublement liée à une évolution positive de la situation politique de la Corse.
Corsica Libera, groupe élu à l’Assemblée de Corse
Ajaccio
Porto vecchio
Paris
Fin photos