(Unità Naziunale – avril 2009) Le mois d’avril 2009 en Corse et dans le monde.
Depuis 2004, et particulièrement depuis 2006, le Comité Anti Répression, qui deviendra uniquement l’Associu Sulidarità en 2009, renforcé par la Commission Anti-Répressive de Corsica Libera (CAR-CL) monte en puissance au niveau des mobilisations sur le terrain tant en Corse qu’au Niveau international.
La journée du 17 avril 2009 est préparé en amont plus d’un mois avant et pour cause, elle se passe au Pays Basque et sur Paris et en Corse (mais pas que)
En Corse la journée internationale pouvait s’organiser le week-end d’avant ou d’après, ainsi que le jour même en fonction de l’actualité.
(Unità Naziunale Publié le 22 avril 2008, www.unita-naziunale Internationale) La section à Paris de l’Associu Sulidarità a participé à la conférence organisée à la Bourse du Travail à Saint-Denis à l’occasion d internationale des prisonniers politiques.
Les militants de Sulidarità stand avec le Comité de soutien local à Yvan Colonna et sont intervenus présenter la situation des prisonniers politiques corses. Un moment fort où se sont croisés de nombreuses expériences de solidarité (du Pays Basque, de Corse, de Kanaky, de Colombie, du Pérou, du Mexique, de d’ailleurs) avec celles et ceux qui luttent pour leur peuple et pour un autre monde plus juste.
Une soirée de solidarité à laquelle ont pris part environ 150 personnes et plusieurs organisations qui se sont successivement exprimés à la tribune. Gabriel Mouesca, ancien prisonnier politique basque ayant passé 17 années dans les geôles françaises, a d’abord pris la parole au nom de l’Observatoire Inter de dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles sont enfermés des hommes et des femmes de tous âges. Certains traitements étant tout simplement une Il a notamment fustigé l’exil systématique dont font l’objet les prisonniers politiques basques et corses, de la part des Etats français et espagnol. Malgré ces appelé à poursuivre la lutte pour la reconnaissance des droits des prisonniers.
Des propos qui ne pouvaient qu’être confirmés par l’Associu Sulidarità qui a illustré les propos de « Gabi » avec la réalité subie par les patriotes corses répressif français, notamment en exposant deux revendications principales : le rapprochement des prisonniers en Corse et la disparition de la 14 ème Revendications reprises par la militante d’Askapena, décrivant la dispersion des militants basques aux quatre coins des territoires français et espagnols, la torturés, la non-reconnaissance du statut de « prisonnier politique » pour les hommes et les femmes incarcérés…
Le représentant de l’Association Bolivarienne de Colombie a, quant à lui, parler des différentes formes d’oppression en Colombie, principalement au nive l’ingérence étasunienne dans la justice de son pays, le gouvernement d’Alvaro Uribe n’hésitant pas à extrader de nombreux militants politiques vers les priso Etats-Unis où ils sont incarcérés dans des conditions extrêmement difficiles. Il était suivi dans ses dénonciations de la répression en Amérique latine par un me Une militante en faveur des droits des Palestiniens a décrit la terrible situation vécue par 11000 personnes dans les prisons israéliennes, avec l’injustice pe anormalement longues, des incarcérations administratives, des tortures infligées aux hommes comme aux femmes, des centaines d’enfants enfermés…
Ensuite, des militants anti-impérialistes ont évoqué les cas de Georges Ibrahim Abdallah (révolutionnaire libanais), des incarcérés d’Action Directe (Ne devraient être libres depuis de longues années, mais ; refusant de renier leurs idées, ils sont considérés comme dangereux par la justice française et par détention. Enfin Secours Rouge a dénoncé l’oppression subie par des militants révolutionnaires, notamment en Europe. Son représentant est également reven interpellés de Strasbourg, lors du contre-sommet anti-OTAN. Ces prises de parole se conclurent par Jacques Gaillot, décrivant les nombreux parloirs qu’il avait eus avec ces hommes « libres bien qu’enfermés ».
Il était ai invitant à poursuivre ce juste combat. Pour finir, la salle s’exprima, permettant d’élargir le débat aux cas de Leonard Peltier, Mumia Abu Jamal et à la lutte en Kanaky. Enfin, la K-Bine (rap) artistes engagés, ont clôt la soirée en interprétant certains de leurs titres.
Un grand merci à nos amis du Comité de solidarité avec le peuple Basque (CSPB) pour toute l’énergie qu’ils ont mis à la réussite de cet événement! Elkartasuna!
(Unità Naziunale Publié le 22 avril 2008) L’Associu Sulidarità et la CAR-CL (Commission Anti Répressive de Corsica Libera) ont organisé en corse des actions symboliques pour la journée internationale des prisonniers politiques le vendredi 17 avril dernier.
Un soirée sur Corti, un défilé de voitures et « Bandere » (drapeaux) suivi d’un « spuntinu » sur Bastia et sur Aiacciu les militants, sympathisants et familles de prisonniers politiques ont organisé un rassemblement sur la nouvelle place du tribunal d’Aiacciu, rue Pasquale Paoli.
L’Associu Sulidarità et la CAR-CL ont déposé à même le sol 60 bougies représentant symboliquement les 60 prisonniers politiques corses aujourd’hui victime de la répression coloniale française et toujours en exil carcérale.
Jean Marie Poli, porte parole de la CAR, a notamment rappelé lors de son discours que le député-maire Simon Renucci n’avait jamais donné signe de vie depuis la discussion en 2007 à l’Assemblée Nationale sur le rapprochement des prisonniers politiques.
A défaut donc d’avoir usé de son pouvoir de législateur, une demande officielle sera faite de baptiser cette place « piazza di à Libertà e di i prighjuneri pulitichi » Maria Anghjulela, présidente de l’Associu Sulidarità, a rappelé l’historique de cette journée internationale.
Symboliquement la plaque a été découverte par les familles des prisonniers politiques, qui ont ensuite procédé à la distribution de tracts afin d’alerter l’opinion publique.
Communiqué de l’Associu Sulidarità lors de la journée internationale des prisonniers politiques
(Unità Naziunale Publié le 17 avril 2009 13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte internationale) Lors du meeting à Bilbao et Donostia (Euskal Herria) à l’occasion de la journée internationale des prisonniers politiques a été lu un communiqué par un membre de Askapena sur la situation des prisonniers politiques corse.
Ce communiqué rédigé par la section Sulidarità Paris a été traduit pour l’occasion en castillan et en euskara.
Les basques ont organisé pour l’occasion un grand rassemblement devant le consulat de France ce matin, une manifestation dans l’après midi qui s’est terminée par meeting et un concert.
Voici le communiqué de l’Associu Sulidarità
Depuis toujours, le Peuple Corse se bat pour la reconnaissance de ses droits nationaux. Cette lutte fut de tous temps accompagnée par une forte répression des différents envahisseurs. La France ne déroge pas à la règle. C’est ainsi qu’elle condamne, depuis plus de 200 ans, les patriotes qui se lèvent face à son système injuste, les enfermant dans ses prisons pour de longues années.
Depuis 1986 et la réinstauration d’institutions policière et judiciaire spécialisées, l’autoproclamée « patrie des Droits de l’Homme » s’est particulièrement illustrée par leur non-respect, se faisant réprimander tant par différentes ONG (Amnesty, FIDH…) que par la Cour européenne. Il y a fort à parier qu’elle le sera une nouvelle fois lorsque cette dernière examinera le cas d’Yvan Colonna, condamné en appel à la peine maximale du droit français sans l’ombre d’une preuve, le 27 mars 2009, dans le cadre de l’affaire de l’assassinat du Préfet Erignac.
Yvan Colonna fut condamné au nom de la raison d’Etat malgré tout son combat pour la reconnaissance de son innocence continue. Au-delà de ce cas hautement symbolique, plus de 50 prisonniers politiques corses sont incarcérés dans les geôles françaises, dans des conditions particulièrement difficiles.
L’acharnement étatique ne se limite pas aux peines démesurées et iniques distribuées par ces tribunaux politiques. Aux longues années passées en cellule s’ajoute l’éloignement systématique, la dispersion aux quatre coins du territoire français, de Fresnes à Lannemezan, de Saint-Maur à la Santé. C’est ainsi que des dizaines de familles sont privées du légitime droit de visiter régulièrement leurs enfants, leurs maris, leurs frères, supportant la lourde charge des déplacements outre-mer. Les représentants de l’Etat français s’offrant régulièrement un voyage en Corse pour condamner le moindre pétard mouillé, si prompts à scander tel un slogan le principe « d’Etat de droit », ne trouvent rien à redire lorsque leur loi est violée par leurs propres institutions.
Et quand des rapprochements ont lieu, ils concernent uniquement des hommes qui devraient bénéficier d’une mesure de libération conditionnelle et retrouver ainsi leur liberté, même partiellement.Peines d’emprisonnement, peines d’exil, peines financières, il s’agit bien d’une triple peine à laquelle sont condamnés ces militants qui ont fait le choix le plus difficile, celui de prendre les armes pour défendre les intérêts collectifs du Peuple Corse. Mais l’Etat ne détruira jamais notre détermination à les faire valoir. Tant qu’il restera ne serait-ce qu’un seul Corse privé de liberté, nous nous dresserons contre l’injustice coloniale. Le soutien à nos prisonniers est sans faille.
Face aux différentes répressions que subissent nos peuples, il convient d’apporter une réponse populaire d’ampleur. C’est pourquoi les patriotes corses attachent une importance particulière aux différentes manifestations de solidarité internationale, comme cette journée du 17 avril. Elles sont l’occasion de réaffirmer notre soutien à ces Basques qui, eux aussi, n’acceptent pas le sort fait à leur peuple et qui payent leur engagement au prix fort. Face aux incessantes agressions subies par nos peuples, nous appelons à maintenir et à amplifier la mobilisation, en premier lieu envers nos prisonniers. Unis, nous ne serons jamais vaincus.
LIBERTÀ PER I PATRIOTTI !
Associu Sulidarità
Le 16 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) Le 17 avril est une journée dédiée à l’ensemble des prisonniers politiques dans le monde. Elle à été mise en œuvre au cours du congrès international « KALERA » qui s’est déroulé en 2004 à DONOSTIA au Pays-Basque et qui réunissait les représentants de plusieurs peuples en lutte contre l’oppression des états dominateurs.
A l’heure actuelle il y a 60 prisonniers politiques corses détenus en France dans des conditions exécrables pour lesquelles la France a été plusieurs fois condamnées par les instances européennes. L’Etat Français, instrumentalise des tribunaux d’exceptions pour les faire lourdement condamner et de surcroit leur refuse le statut de prisonnier politique et les maintient en toute illégalité, au mépris des lois, françaises et internationales en exil carcéral à plus de 800 km de leurs familles.
A l’occasion de la journée internationale dédiée aux prisonniers politiques, l’Associu- Sulidarità et la Commissions Anti Répressive de Corsica Libera profite de cette occasion pour réaffirmer leur soutien aux prisonniers politiques du monde qui sont incarcéré pour des délits d’opinions, de résistance sociale, culturelle ou politique et qui croupissent dans les prisons :TURQUES, ARGENTINES, PERUVIENNES, COLOMBIENNES, MEXICAINES , MAROCAINES, IRAKIENNES, FRANCAISES, ANGLAISES, ESPAGNOLES, ITALIENNES, ALLEMANDES, AMERCAINES, SRILANKAISES, SUDAFRICAINES ,ETC….ETC….
Pour rappeler au monde, qu’en Corse aussi, plusieurs hommes sont emprisonnés pour être entrés en résistance politique contre un Etat oppresseur qui nie les droits des peuples à disposer d’eux même :
Une distribution de tract aura lieu ce vendredi 17 avril à 18h devant le palais de justice d’Aiacciu, place Abatucci.
(Unità Naziunale Publié le jeudi 14 avril 2008) Le 17 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte internationale) À l’occasion de la journée internationale des prisonniers politiques, un rassemblement aura lieu au pont d’Azkaine vendredi prochain 17 avril à 19h, sous le slogan
LE STATUT POLITIQUE MAINTENANT!
Par ailleurs, un repas de soutien aux prisonniers aura lieu à Azkaine également dimanche prochain 19 avril à partir de midi.
OPERATION ESCARGOT EN IPAR EUSKAL HERRIA
Non à la dispersion!
Cette année est le 20ème (triste) anniversaire de la politique de dispersion des prisonniers politiques basques menée dans l’Etat espagnol avec la participation zélée du PNV alors au pouvoir et dans l’Etat français depuis la création de la 14ème section en 1986. À cette occasion, Etxerat organise de nombreuses actions à partir de demain et tous les jours de cette semaine, campagne qui se terminera par un meeting national dimanche prochain 19 avril à Durango. Il s’agit de dénoncer cette politique criminelle, qui a plongé les familles dans des situations extrêmement difficiles et qui a également provoqué de nombreux accidents sur les routes des visites (300 accidents dont 16 mortels), mais surtout son échec, car ces mêmes familles n’ont jamais cessé de soutenir leurs proches enfermés, quoi qu’il en coûte, et que le Collectif n’a jamais cessé de fonctionner en tant que tel, malgré tous les obstacles. Ce même week-end, le Collectif des prisonniers politiques basques sera en grève de la communication (pas de courrier, d’appel ni de visite) sous le slogan NON À LA DISPERSION, LE STATUT POLITIQUE MAINTENANT!
En ce qui concerne Ipar Euskal Herria, dans le cadre de cette campagne, une opération escargot aura lieu samedi prochain 18 avril:
- Départ de Donibane-Lohitzune à 16h20 (rond-point du Port)
- Azkaine à 16h35 (kiosque)
- Senpere à 16h45 (rond-point d’intermarché) Kanbo à 17h15 (rond-point d’intermarché)
- Arrosa à 18h00 (Benta Peio)
- D.Garazi 18h30 (intermarché).
- Départ de Maule à 17h (place) Larazbale à 17h45 (rond-point)
- D.Garazi à 18h30 (intermarché).
Les deux caravanes se rejoindront pour se rendre à Baigorri (19h) où une soirée en soutien aux prisonniers politiques basques est organisée par l’association Basaizea à Bixentainia dans le cadre du kulturaldia.
Euskal Herria, le 14 avril 2009