(Unità Naziunale Publié le 29 janvier 2020) Ce mercredi 29 janvier, au terme de 19 jours de grève lancée afin de contraindre les directions des deux compagnies à s’entendre, les marins de la compagnie La Méridionale des syndicats STC et CFTC ont voté la reprise du travail lors d’une assemblée générale. Cette décision fait suite à la conclusion d’un accord entre les directions de La Méridionale et de Corsica Linea qui a été rendu public ce mardi.
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Femu a Corsica enregistre avec satisfaction l’accord intervenu entre les deux compagnies Corsica linea et La Méridionale, permettant de rassurer l’ensemble des acteurs économiques et sociaux, dans le but de répondre à l’appel d’offres des lignes de service public entre Marseille et les ports corses, incluant en cas de succès le respect du cahier des charges de la DSP et l’association en tant qu’actionnaires, à la CDC dans le cadre de la Compagnie territoriale publique sous forme de SEMOP.
Femu a Corsica a toujours œuvré pour la maîtrise des transports par la Corse, au service du développement de l’ile, des emplois, des acteurs économiques et sociaux de l’ile, de même que pour sortir du lien de dépendance mortifère aux lobbys externes, préjudiciable en termes de coûts, de contentieux et de contribution financière pour la collectivité de Corse, de tarifs fret et passagers élevés, de critères d’emplois et environnementaux, peu favorables à l’île.
Depuis 4 ans la politique du Conseil Exécutif a permis: de sortir du contentieux juridique avec sa cohorte d’amendes; de sécuriser les opérateurs; de réaliser des économies substantielles de fonds publics au service de la Corse; de muscler les critères de sous-traitance locale et d’emplois; d’établir un schéma politique et juridique sérieux, fiable et innovant de compagnie territoriale publique pour gérer le service public maritime, compatible avec le droit européen, sécurisant en termes de maintien d’emplois, et permettant dans le cahier des charges d’introduire des critères sociaux et environnementaux concrets et ambitieux. Nous allons continuer sur cette voie, tourner le dos à 40 ans de dérives et de caractère complaisant des anciennes mandatures territoriales en la matière, et projeter la Corse dans cette gestion vertueuse et maîtrisée de ses transports maritimes.
Aujourd’hui, néanmoins, le port de Marseille reste bloqué pour une revendication liée à la question des retraites laissant entrevoir le spectre d’un blocage durable dont l’île, ses familles, ses entreprises, seraient les premières victimes collatérales. Femu a Corsica ne peut se satisfaire de cette situation qui renvoie à des heures sombres du point de vue économique et social. Femu a Corsica en appelle à un dialogue rapide et efficace entre les syndicats et le gouvernement pour qu’un accord tangible intervienne dans les plus brefs délais. La responsabilité et le respect de l’intérêt général doivent prévaloir.
P/A Ghjunta FEMU A CORSICA
Ghjuvan-Felice ACQUAVIVA,
Sicretariu Naziunale