(Unità Naziunale Publié le 21 janvier 2020) Premier rendez vous de la journée au parlement européen : #Patriotti a participé à la conférence de presse « Pour une paix juste et durable au pays basque » .
Résumé de l’intervention de Nikolaj Villumsen (GUE/NGL, DK), au nom du Friendship Basque.
Il a annoncé la re-création pour ce mandat 2019-2024 du Friendship basque: 21 membres de 5 groupes politiques au sein du Parlement européen, ce qui permet d’assurer sa force et sa diversité. Son rôle sera de mettre en lumière dans un premier temps la situation des prisonniers politiques basques et chercher des solutions aux problèmes qui demeurent non résolus. Notamment en ce qui concerne le système carcéral et les conditions d’incarcération – ces problématiques ont fait l’objet d’une résolution du Parlement européen en 2017: en ce qui concerne le rapprochement avec les familles des prisonniers.
Le Friendship basque mettra en avant une résolution des conflits par le dialogue avec le nouveau gouvernement espagnol. Une lettre signée par 26 MEPs va être envoyée au nouveau chef du gouvernement espagnol pour appeler au dialogue.
Aujourd’hui il a encore 242 prisonniers politiques, 205 en Espagne, 184 à plus de 1200km de leurs familles ce qui est contraire à la résolution du Parlement de 2017. 19 sont éligibles à une libération « humanitaire » pour des raisons de santé.
Deux manifestations ont eu lieu cette année pour demander à ce que leurs droits humains soient respectés.
Notre rôle sera de continuer le soutien à cette initiative et à faire vivre les solutions à ces problématiques au pays basque au sein du Parlement européen et des autres institutions.
MEPs présents :
Clare Daly (GUE/NGL, IE), Toni Comin (ES), Nikolaj Villumsen (GUE/NGL, DK), Pernando Barrena (GUE/NGL, ES), Tatjana Zdanoka (Greens/EFA, LV), Katerina Konecna (GUE/NGL, CZ), José Gusmao (GUE/NGL, PT), François Alfonsi (Greens/EFA, FR)
PATRIOTTI a rencontré avec Francois Alfonsi et Fabienne Giovanini, la députée Diana Riba (greens/EFA) épouse de Paul Roneva prisonnier politique catalan,
Tatyana Zdanoka (Grenns/EFA),
Toni Comin l’eurodéputé catalan qui a obtenu tout récemment son accréditation avec Carles Puigdemon malgré leur condamnation.
Le Basque Fernando Barrera (GUE/NGL).
Dans l’attente d’une véritable solution politique, qui in fine devra entrainer la fin de la répression et de toutes les pressions pernicieuses, nous avons exposé les entorses que la France fait à ses propres lois pour durcir sa politique répressive à notre encontre.
Nous avons évoqué en premier lieu les cas de Alain Ferrandi et Pierre Alessandri en détention hors de Corse depuis 21 ans et conditionnables depuis 3 ans. Avec Yvan Colonna leur cas relève d’une inadmissible vengeance d’état.
Nous sommes revenus sur l’infâme #FIJAIT rétroactif, que nous subissons avec les anciens prisonniers basques, ainsi que Le FNAEG et le FINADIA.
Nous avons insisté sur le caractère aléatoire de son application chez nous, qui le rend d’autant plus illégal.
Nous avons exposé la problématique des amendes exorbitantes, demandées aux anciens prisonniers. Ces amendes hypothèquent voire empêchent leur reinsertion et toute transmission de patrimoine.
Nous avons explicité notre saisine de la cour européenne des droits de l’homme, pour le FIJAIT, la durée abusive de certaines procédures et sur le vide juridique pour les assignations à residence hors de Corse qui ont été imposées à de nombreux patriotes.
Cette Réunion est la résultante d’un travail important. Elle va nous permettre d’amplifier notre campagne pour révéler les injustices faites au Peuple Corse et plus généralement contre la restriction des libertés individuelles et collectives. Nous reviendrons sur les initiatives à venir que nous avons fixées avec nos partenaires.
Une délégation du collectif PATRIOTTI composée de Patrice Murati, Ghjuvan Filippu Antolini, Olivier Sauli et Félix Benedetti s’est rendue hier au parlement européen à Strasbourg.
Cette délégation a rencontré à l’invitation de Francois Alfonsi et Fabienne Giovannini : la députée Diana Riba (greens/EFA) épouse de Paul Roneva prisonnier politique catalan, Tatyana Zdanoka (Grenns/EFA), Toni Comin l’eurodéputé catalan qui a obtenu tout récemment son accréditation avec Carles Puigdemon malgré leur condamnation et le député basque Fernando Barrera (GUE/NGL).
Dans l’attente d’une véritable solution politique, qui, in fine, devra entraîner la fin de la répression et de toutes les pressions pernicieuses, nous avons exposé les entorses que la France fait à ses propres lois pour durcir sa politique répressive à notre encontre.
Nous avons évoqué en premier lieu les cas de Alain Ferrandi et Pierre Alessandri en détention hors de Corse depuis 21 ans et conditionnables depuis 3 ans. Avec Yvan Colonna leur cas relève d’une inadmissible vengeance d’Etat.
Nous sommes revenus sur l’infâme FIJAIT issu d’un loi rétroactive, que nous subissons avec les anciens prisonniers basques, ainsi que Le FNAEG et le FINADIA.
Nous avons insisté sur le caractère aléatoire de son application chez nous, qui le rend d’autant plus illégal.
Nous avons exposé la problématique des amendes exorbitantes, demandées aux anciens prisonniers. Ces amendes hypothèquent voire empêchent leur réinsertion et toute transmission de patrimoine.
Nous avons explicité notre saisine de la cour européenne des droits de l’homme, pour le FIJAIT, la durée abusive de certaines procédures et sur le vide juridique pour les assignations à résidence hors de Corse qui ont été imposées à de nombreux patriotes.
Cette Réunion est la résultante d’un travail important. Elle va nous permettre d’amplifier notre campagne pour révéler les injustices faites au Peuple Corse et plus généralement contre la restriction des libertés individuelles et collectives. Nous reviendrons sur les initiatives à venir que nous avons fixées avec nos partenaires.
Une suite sera donnée à ces rencontres et des initiatives seront prochainement annoncées.
Le Collectif d’anciens prisonniers politiques corses, PATRIOTTI, a été reçu ce 20 janvier 2020 par les eurodéputés de l’ALE, à l’invitation de François Alfonsi.
Jean Philippe Antolini, Olivier Sauli, Patrice Murati et Félix Benedetti ont été reçus par François Alfonsi, Toni Comin (député Junts pel sì), Tatiana Zdanoka (minorité russophone), ainsi que l’assistante de Diana Ribba, député d’Esquerra Republicana de Catalunya (épouse de Raoul Romeva, injustement emprisonné avec Oriol Junqueras pour avoir participé à l’organisation du référendum pour l’indépendance de la Catalogne).
Etait également présent, l’eurodéputé basque de Bildu, Pernando Barrena.
Cette rencontre est très importante pour le Collectif PATRIOTTI qui a évoqué tous les arbitraires qui frappent les prisonniers politiques, mais aussi les anciens détenus qui bien qu’ayant purgé leurs peines continuent à être harcelés par la justice et le gouvernement français (inscriptions aux fichiers Finiada, Fnaeg, Fijait, amendes exorbitantes…) dans une attitude de vengeance d’Etat qui vise à humilier ces militants et à les maintenir dans une précarité permanente, en les empêchant de retrouver une vie normale.
On estime à un millier les anciens prisonniers politiques corses, 200 au moins souffrent de la question des amendes aujourd’hui, une centaine adhèrent au Collectif PATRIOTTI.
Plusieurs pistes de travail pour trouver une solution à cette situation injuste ont été évoquées avec les eurodéputés de l’ALE. De prochains rendez-vous ont été programmés.
Fabiana