(Unità Naziunale Publié le 12 novembre 2019) Vendredi 8 novembre 2019, lors d’une interview donnée à RCFM, suite à la réunion calvaise du collectif « A maffia nò, a vita iè », Madame Marie-France Giovannangeli a mis en cause nommément plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles des membres de l’Assemblée de Corse.
En ma qualité de président de cette Assemblée, je ne peux laisser sans réaction cette attitude qui consiste à donner des noms en pâture sans aucun fondement autre que la rumeur, en assumant une « présomption de culpabilité » pour reprendre le concept étrange et dangereux avancé par Madame Giovannangeli dans son interview le même jour à France 3 Corse Via Stella.
Il me semble que ce genre de comportement ne contribue en rien au traitement de la question des dérives mafieuses qui affectent la société corse.
Si la parole doit effectivement être libérée, il ne paraît pas souhaitable de voir les rumeurs colportées et les fantasmes entretenus, qu’il s’agisse d’élus ou de simples citoyens.
Président Jean-Guy Talamoni
Assemblée de Corse
Communiqué « La parole citoyenne n’est pas la calomnie »
“La ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à Valérie BOZZI et à Jean-Charles ORSUCCI visés publiquement par des propos calomnieux à la suite d’une réunion « A maffia no, a vita ie ». Elle est indignée par ces propos qui visent également une personne victime d’un assassinat. Elle s’inquiète de la répétition de ces dérives dangereuses pour les personnes ciblées. Récemment, il a fallu dénoncer d’autres noms jetés en pâture sous forme de bombages sur les murs d’Ajaccio et de Bastia. Une autre élue et un commerçant de la région d’Ajaccio ont également été victimes de ces pratiques délétères. La parole citoyenne n’est pas la calomnie.”
Ajaccio, le 12/11/2019
Réaction aux propos calomnieux tenus par Marie-France Giovannangeli du collectif "A maffia no, a vita ie" sur l'antenne de RCFM le vendredi 8 novembre ⤵️ pic.twitter.com/cYD6u6LkZC
— Valérie Bozzi (@valerie_bozzi) November 12, 2019