(Unità Naziunale Publié le 13 octobre 2019) Un cargo s’échoue dans la réserve naturelle de Bonifacio malgré les motions votées par l’Assemblée de Corse les années précédentes.
Ce cargo de 90 mètres de long, transportant 2.650 tonnes de bobines d’acier, s’est échoué dans la nuit de samedi à dimanche dans la réserve naturelle de Bonifacio en Corse-du-Sud. Sept personnes étaient à bord.
Selon la préfecture maritime, le navire devait pénétrer dans les bouches de Bonifacio dimanche, vers 3 heures du matin. Sauf qu’il n’a pas viré à temps et a poursuivi sa route vers la côte, pendant près de 50 minutes, en dépit des avertissements des autorités.
« Le navire se trouve en plein milieu des archipels de la réserve naturelle des bouches de Bonifacio dans une zone de protection renforcée très sensible du point de vue environnemental », a souligné le directeur de la réserve, Jean-Michel Culioli. « Il n’aurait jamais dû se trouver là », a-t-il déclaré.
Paul André Colombani, Député de la Corse
Naufrage du Rhodanus dans les Bouches de Bonifaziu cette nuit. Même si aucune victime n’est à déplorer et que les autorités nous rassurent quant au risque nul de pollution, l’accident suscite de nombreuses interrogations quant à la dangerosité de la zone, à la nécessaire régulation du trafic et au non respect – toujours incompréhensible pour l’heure- des consignes pendant plus de 50 minutes.
Paul Félix Benedetti
L’accident du cargo Rhodanus, cette nuit à Cala Longa, nous rappelle que 3000 navires commerciaux à gros tonnage, parmi lesquels 10% de tankers, méthaniers, chimiquiers, transitent chaque année dans les Bouches de Bunifaziu.
C’est une zone accidentogène forte.
La Corse et la Sardaigne ne peuvent se permettre un désastre écologique.
La préservation de notre environnement doit être une priorité absolue.
Le cargo #Rhodanus, pavillon Antigua & Barbuda, s’est échoué près de Bonifaziu cette nuit.
Il effectuait une rotation entre Tarente et Port-Saint-Louis-Du-Rhône.
Au plan environnemental, cet énième accident doit nous interpeller sur les dangers suscités par l’intense trafic maritime autour de la #Corse. CORE IN FRONTE
Cet énième naufrage du #Rhodanus dans les bouches de #Bunifaziu montre que la régulation des navires commerciaux doit être intensifiée dans cette zone sensible de Méditerranée.
Avec plus de 3800 navires par an soit 10 par jour qui contiennent en moyenne 237.000 tonnes de produits dangereux, Femu a Corsica dénonce le classement du détroit en passage obligé par l’Organisation Maritime Internationale.
Femu a Corsica s’inquiète également de l’inefficacité des mesures existantes qui ne permettent pas de protéger cette zone, à fort enjeu écologique, d’accidents aux conséquences qui pourraient s’avérer dramatiques. FEMU A CORSICA
Jean Guy Talamoni
Echouage du Rhodanus à Bunifaziu.
Après la collision au large du Cap corse en 2018 et l’alerte de cette nuit, nous devrons prendre les mesures utiles afin d’éviter tout risque à venir de pollution de la mer Méditerranée et de nos côtes.
– Extension des dispositifs de protection de la « Zone maritime particulièrement vulnérable » à tous les pavillons
– Installation de moyens de remorquage et de protection en Corse
– Durcissement des sanctions contre les armateurs (il s’agit du 2e échouage du Rhodanus en 10 ans)
Gilles Simeoni
Cargo échoué à Bonifaziu : les services de la Cullettività di Corsica et de l’Office de l’Environnement de la Corse mobilisés sur place aux côtés de Jean-Charles Orsucci et de l’ensemble des services d’intervention. Objectif immédiat : éviter toute pollution sur ce site exceptionnel
Ghjuventù Libera
Naufrage d’un cargo dans les bouches de Bunifaziu.
Quand l’imprudence et la négligence nous avertissent du danger que représentent ces traversées répétitives de Cargos aux chargements aussi variés que nocifs pour l’environnement.
L’heure est aujourd’hui à la prise de conscience de l’urgence climatique et de la nécessité de protéger notre patrimoine naturel de toute pollution supplementaire, c’est pourquoi nous exigeons l’arrêt des traversées des Bocche di Bunifaziu par des Cargos afin d’éviter une possible catastrophe écologique à terme.