(Unità Naziunale Publié le 28 avril 2019) L’impérative condamnation de Ghjuvan Filippu Antolini, outre le fait qu’elle reflète l’acharnement répressif à notre égard, illustre également la réalité d’un fonctionnement judiciaire dont on mesure toute l’efficience à l’aune de tous ces dossiers non résolus qui depuis des années sont l’apanage d’un pesant quotidien sociétal.
La justice – française – en Corse ne s’exerce que par opposition et enrayement à l’expression patriotique, particulièrement lorsqu’elle manifeste un esprit ou une forme de résistance.
La justice – française – en Corse est l’une des transpositions du système imposé. Elle est – de facto – assujettie à cette politique dont l’objectif premier est de juguler ce naturel sentiment d’origine, d’appartenance et d’épanouissement des corses.
L’analyse de ces derniers mois le démontre à son tour : notre collectif a particulièrement été ciblé… C’est dans ce canevas qu’il faut situer cette mascarade d’Aix en Provençe.
La répression française, quelque soient ses formes, appelle de notre part une vigilance politique et unitaire de tous les instants.
Elle suppose aussi un juste devoir de solidarité que notre engagement patriotique et anti colonialiste – qui ne souffre d’aucune ambiguité – nous amène naturellement à affimer pour toutes les personnes qui en sont victimes.
Dans la continuité de ce qui fait l’essence de notre démarche, nous amplifierons notre présence sur le terrain des luttes.
Basta a riprissioni !Tempu di mubilisazioni hè !
PATRIOTTI