On l’a dit affaibli. Après la défaite à la territoriale. Après que Jean-Christophe Angelini l’a battu à la dernière cantonale. Le député sortant, Camille de Rocca Serra, « gaulliste », s’appuie sur les résultats du premier tour de la présidentielle dans sa circonscription pour renouer avec la victoire.
Vous allez, notamment, retrouver Jean-Christophe Angelini – qui vous a battu à la dernière cantonale – sur votre route. Lui accordez-vous un ascendant psychologique?
Non. Les législatives et les cantonales sont des élections différentes. A l’issue des échéances de juin, il s’agira de participer à une majorité ou à une opposition parlementaire dans la continuité des résultats des élections présidentielles. Je n’étais pas l’an dernier le conseiller général sortant. Je suis aujourd’hui le député sortant avec un bilan et une ambition renouvelée pour la Corse.
Un candidat nationaliste comme principal adversaire à la législative… C’est une première. Qu’est-ce que cette situation vous inspire ?
Qui peut prétendre aujourd’hui savoir qui sera mon principal adversaire ?! J’ai plusieurs concurrents connus à cette heure, et je ne suis pas dans un rapport privilégié avec l’un ou l’autre. Je défends pour ma part un bilan, des valeurs morales et politiques, et les intérêts de la Corse. Ne nous trompons pas d’institution. Le débat sur la Corse ne se fait pas à Paris mais à Ajaccio, à l’Assemblée de Corse. J’ai toujours privilégié cette conception selon laquelle ce sont les Corses qui doivent définir leur avenir. Par contre, c’est à Paris que se défendent les intérêts de la Corse. Et c’est en ce sens que j’ai oeuvré jusqu’ici en tant que parlementaire.
suite et source de l’interview du Mensuel Corsica
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