Nous ne voulons pas être les parias d’une situation dont nous ne sommes pas responsables. » D’emblée, Joseph Colombani, secrétaire général de la FDSEA de Haute Corse, plante le décor.
Les agriculteurs en ont assez d’être montrés du doigt alors que les problèmes qui sont soulevés échappent totalement à leur responsabilité. Premier écueil pour les syndicalistes agricoles : celui du foncier. « Nous attendions beaucoup des assises du foncier. Pour le moment, nous n’avons eu aucun retour, aucune conclusion, alors que cette question est primordiale sur notre île.
La spéculation immobilière existe, c’est un fait, et comme si cela ne suffisait pas, l’État en rajoute une couche. Nous sommes dans l’obligation de remplir avant le 15 mai les déclarations de surface. Il faut désormais pour chaque nouvelle parcelle déclarée fournir aux services de l’État et à la direction départementale de l’agriculture une attestation des propriétaires certifiant que nous occupons bien leurs terres.
Quand on connaît les problèmes d’indivision en Corse, on se demande comment on va faire pour être dans les clous. »
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