Petru Paoli,membre de l’exécutif de Corsica Libera a été inculpé pour infraction sur la législation des jeux par la gendarmerie sur commission rogatoire de la juge Dauriac. Il est accusé d’avoir laissé jouer à des jeux d’argent dans une association de la loi 1901,dûment déclarée en préfecture, sans avoir obtenu auparavant l’autorisation nécessaire à ce genre de loisirs.
Le club en question,n’avait été ouvert que moins de quatre mois;il avait pour un court laps de temps, assuré la présidence de l’association qui le gérait, avant que ses occupations trop nombreuses ne le contraignent à renoncer à sa présidence.
Corsica Libera constate qu’un certain nombre de points concernant la procédure dans cette affaire posent problème :
-c’est la première fois qu’une affaire d’infraction à des jeux habituellement tolérés dans tous les établissements de Corse et de France, débouche sur une « affaire » gendarmesque de cette envergure:plus de soixante gendarmes ,des heures d’écoutes téléphoniques et de surveillance pour en arriver là.
-la méthode employée pour les interpellations ,inhabituelle et sur dimensionnée
(perquisitions qui ont duré la demie journée, emploi des chiens renifleurs,etc…)
-des informations malveillantes et mensongères livrées à la presse par les services de police et que les journalistes ont démenties le lendemain.
Bref, tout a été fait pour qu’une affaire qui aurait pu se limiter à une convocation et -soit une contravention,soit une mise en examen, sans mandat de dépôt-se transforme en opération à la Bonnet.
Pour Corsica Libera, les personnes impliquées dans cette affaire ne sont que les victimes collatérales d’une procédure au cours de laquelle le parquet a vu une occasion d’impliquer -et donc de salir sciemment-un dirigeant important de notre mouvement, Cet incident survient au moment où le mouvement National amorce une dynamique qui lui permettra d’aboutir à une solution politique. Pour nous la stratégie demeure la même:empêcher les forces du changement de s’exprimer,instiller dans l’opinion cette image de connivence entre mouvements nationalistes et trafic frauduleux.
Autrement dit,si Petru Paoli avait appartenu à un parti du clan, il n’aurait eu aucun problème,ni lui ni ses proches.
Le procureur qui sait bien que l’on ne peut faire avaler n’importe quel mensonge dans un pays où tout le monde se connaît,a pris les devants en déclarant que cette affaire portait sur des sommes de l’ordre de dizaines de milliers d’euros. Étonnant pour un établissement qui n’a fonctionné que durant quelques mois! Nous pensons quant à nous , qu’il confond avec les véritables cercles de jeux répartis sur le territoire français et contrôlés par les barons de grands partis proches du pouvoir. A quand une magistrature libérée de la férule du pouvoir exécutif, à quand des procureurs qui ne devront pas leur avancement au pouvoir en place ?
Corsica Libera exige la libération immédiate de Petru et Jacques Paoli.
Corsica Libera
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