(Unità Naziunale Publié le 28 janvier 2019) Alors que le dossier FIJAIT concernant patriotes corses semble prendre un tournant « historique et judiciaire » en faveur de ce que réclame le mouvement national depuis des années :
à savoir que les militants corses condamnés pour des actions politiques soient définitivement exclues de ce fichage créé après les attentats de Paris par la loi du 24 juillet 2015.
Les procédures en cours sont toujours d’actualité pour ce début d’année 2019.
Vers la fin du FIJAIT pour les patriotes corse ?
Au procès de juin 2018, l’Avocate Générale avait déclaré « les poursuites que nous faisons contre l’islamisme radical et les procès que nous couvrons aujourd’hui contre les djihadistes nous oblige à relativiser. Il n’y a pas de djihadistes dans cette salle ni de volonté d’extermination »
En ce début d’année 2019, nous apprenons fin janvier que L’effacement de l’inscription au FIJAIT de MARC CLEMENT est accepté en décembre 2018 par un Juge des Libertés et de la détention du Tribunal de Grande Instance de Paris. Le Parquet a fait bien évidement appel de cette décision.
En Corse, 36 personnes, condamnées pour terrorisme, se sont vus notifier leur inscription au FIJAIT aux côtés de djihadistes. (France 3 Corse)
Procédures en cours :
- Marc Clément, malgré la demande d’effacement acceptée et en appel, sera en procès en février prochain.
- Jean Marc Dominici sera en procès le 5 mars, ainsi que Félix Benedetti
- Félix Benedetti est convoqué à la gendarmerie de Borgo ce lundi 28 janvier 2019 à 15h00. Convoqué pour non justification de son adresse postale dans le cadre de son inscription au FIJAIT.
Félix Benedetti convoqué aujourd’hui
« Je suis convoqué une nouvelle fois à la demande du procureur, ce lundi 28 janvier à 15h à Borgu, pour non justification de mon adresse, dans le cadre de mon fichage FIJAIT créé pour les terroristes islamistes. Cette nouvelle procédure judiciaire intervient alors que le FIJAIT n’est pas systématiquement appliqué à tous les patriotes corses jugés, et alors que nous nous sommes pourvus en cassation suite à une première condamnation. Le zèle et l’acharnement ciblé de la justice renforce notre détermination à ne pas accepter l’inacceptable. »