Au coeur de l’événement parisien, les éditeurs insulaires ont présenté leurs derniers ouvrages. En matière de livres électroniques, la Corse se défend bien. Et cela tire la qualité vers le haut
Le Salon du livre ferme son 32e volume ce aujourd’hui, porte de Versailles à Paris. Un grand raout où se mêlent auteurs japonais, éditeurs en vue, foule de scolaires, lecteurs invétérés et bien sûr, comme c’est le cas depuis une quinzaine d’années, le stand de la Corse. Mais cette année demeure marquée par une forte poussée de l’édition numérique. Ainsi Amazon, avec son Kindle, a squatté presque l’intégralité des panneaux publicitaires de la capitale. À l’intérieur du Salon même, divers stands présentent les avantages supposés de la lecture sur tablettes numériques.
Et en Corse, ça se passe comment ? Alain Piazzola, directeur des éditions du même nom mais, pour l’occasion, président de l’association des éditeurs insulaires, indique : « L’édition numérique ne peut pas être valable pour tous les ouvrages. En ce qui concerne notre maison, nous publions en ce moment, les correspondances intégrales de Pascal Paoli. Cela s’étalera vraisemblablement sur douze tomes. Il est évident que dans ce cas, et surtout pour un chercheur, l’édition numérique s’imposera. C’est cohérent. Nous voyons bien que nous sommes dans une période de transition.»
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