Au nom de sa famille, et de la mémoire de son fils, le père de Nicolas Salini, tué à Baleone, en 2009 réagit après la multiplication des manifestations médiatiques de la défense de Guy Orsoni.
Certains combats se gagnent dans la rue. D’autres se remportent à la barre. Subir un deuil ne comporte pas de victoire. Celui de Dominique Salini et de sa famille a été inscrit dans le sang et la violence.
Il y aura bientôt trois ans qu’il a perdu un jeune fils. Alors que la Corse pieuse s’apprêtait à célébrer le vendredi saint, un épisode de guerre urbaine éclatait aux portes d’Ajaccio. Un véhicule était sous le feu de plusieurs tireurs à Baleone, sur la commune de Sarrola-Carcopino. À deux pas d’un collège, et devant des passants terrorisés.
Ce jour-là, tout a basculé. « Le 10 avril 2009, notre fils Nicolas Salini et son ami Jean-Noël Dettori, étaient assassinés. Depuis, dans la douleur qui est la nôtre, nous nous sommes tus », déclare-t-il en guise de préambule, en s’appuyant sur une lettre manuscrite qui serait unique. Car « cette communication sera la première et la dernière », prévient Dominique Salini.
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