La Réunion : une colonie française comme les autres

Les violentes émeutes contre la pwofitasyon qui pendant près d’une semaine, ont secoué la Réunion, 3 ans exactement après le soulèvement de la Guadeloupe, ont eu bien du mal à faire la une de l’actualité française. Comme déjà en 1991, c’est au Chaudron, (quartier pauvre de St Denis) que tout est parti. Les très jeunes réunionnais qui ont affronté les forces de l’ordre, incendié des voitures ou des magasins, ne sont pas des extraterrestres. Ils sont pour la plupart issus de ce quartier défavorisé où le taux de chômage, pour les moins de 25 ans, est parfois supérieur à 60% ! Oui 60% !

Toutes les récentes études faites (1) démontrent que ces jeunes kanyars, comme on les surnomme à la Réunion, cumulent tous les handicaps sociaux : illettrisme, extrême détresse, exclusion, pauvreté et comme en Guadeloupe, il n’existe aucun véritable projet social susceptible de les intégrer dans une société qui ne leur fait aucune place.

Comment alors s’étonner qu’ils aient envie de tout casser, quand ils n’ont rien et surtout rien à perdre ? Périodiquement, à chaque poussée de fièvre sociale, à la Réunion ces kanyars font parler d’eux… Mais une fois, « le calme » provisoirement revenu, et que l’état colonial par la voix de son Préfet et de quelques élus aux ordres ait
annoncé un « train de mesures ». Tout semble oublié. On s’empresse alors de nettoyer les dernières stigmates des nuits chaudes. Sur les ondes on annonce que la « vie à repris son cours normal », parfois, quand il n’y a pas d’élection présidentielle à l’horizon, on dépêche même sur place la ministre des dernières colonies, qui vient alors rassurer le Medef et les monopoles de la grande distribution et tout repart… tout au moins en apparence.
C’est ce type de scénario, que la France ne cesse de « jouer » dans toutes ses dernières colonies. Que ce soit à Mayotte, en Guyane, en Martinique, ou en Guadeloupe, les problèmes de fond ne sont jamais vraiment abordés et les soi-disant mesures annoncées ne sont que poudre aux yeux.

Demandez donc à Marie Luce Penchard ou aux différents préfets qui se sont succédés en Guadeloupe, depuis 2009, ce qui a été respecté des accords du 4 mars 2009 signés par l’Etat et LKP ?

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