Le licenciement pour « faute lourde » de deux responsables syndicalistes était à l’ordre du jour du conseil de surveillance de la SNCM qui s’est déroulé hier à Paris, dans un climat tendu.
Une décision très contestée du conseil de discipline de la compagnie à l’encontre de Frédéric Alpozzo, délégué du personnel CGT, et de Marcel Faure, secrétaire du comité d’entreprise, auxquels il est reproché d’avoir bloqué pendant trois semaines l’appareillage à destination de Toulon du Corse, en dépit de trois jugements successifs des tribunaux considérant la grève « illicite » et réclamant la fin de toute entrave.
Dans la nuit du 14 février dernier, les forces de l’ordre avaient mis un terme au mouvement de grève en expulsant manu militari les marins embarqués sur le navire et leurs représentants syndicaux.
« Une procédure honteuse »
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