Cette démarche, – non aux suppressions de postes- et en l’occurrence celle notamment des “ Rased,” est essentielle car on ne peut pas abandonner ces enfants en souffrance sur le bord de la route ; ils ont besoin d’enseignants spécialisés et d’un encadrement spécifique . En Corse, notre action rejoint naturellement celle menée en métropole sur de nombreux dossiers dont celui-ci ; ici, la place de l’école est et sera déterminante pour construire un Pays démocratique, moderne et juste ; la ruralité notamment , si on prétend vraiment la sauver, ne peut s’accommoder des normes comptables dictées par les économies de moyens ; il faut envisager de demander, après réflexion, à la CTC, de penser à abonder les crédits hexagonaux quand ils sont défaillants ; si on ferme les écoles, les tribunaux d’instance, les bureaux de poste…., l’intérieur est condamné sans appel. Je note que la CTC a voté récemment une aide exceptionnelle de 120 millions d’euros – période 2011-2016- pour la réfection des routes départementales – sujet important- mais qui sont hors le champ de ses compétences propres. Si nous ne faisions pas les choix de la solidarité, en particulier vis à vis des plus démunis, des plus mal lotis, l’évolution de la Corse serait catastrophique. Placer l’éducation et l’école, au centre des préoccupations sociales et des revendications, est une action collective majeure qui a et aura l’approbation et la mobilisation du peuple.
Nous devons tous nous mobiliser à vos cotés, sans préoccupation partisane, et nous gagnerons.
Pour signer la pétition :
http://www.petitionpublique.fr/?pi=scola20
Le Site Internet du Collectif :
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