(Unità Naziunale Publié le 6 novembre 2018 à 11h00) Le 19 juin dernier se tenait au tribunal correctionnel d’Aiacciu le procès de Marc Clément, ancien prisonnier politique poursuivi pour non-respect des contraintes liées au FIJAIT.
Marc avait été condamné à une amende et à se soumettre aux conditions de celui-ci sous peine de nouvelles poursuites, il avait évidemment fait appel de cette décision.
Alors que Marc était dans l’attente d’une audience devant la cour d’appel, le procureur, sans même attendre le procès en appel, décidait de le poursuivre de nouveau devant le tribunal pour les mêmes faits : refus de cette obligation de pointage.
Le dimanche 5 Août au soir, Marc était contacté au téléphone par la gendarmerie de Cavru. Objet de cet appel: une convocation pour ce matin pour être une nouvelle fois entendu sur son refus de déférer aux obligations de son inscription d’office sur ce fichier (un contrôle judiciaire permanent, hautement intrusif dans sa vie privée, pendant rien moins que 10 années).
Se sachant à charge ce matin de sa fille, âgée de 5 ans seulement et, de plus, engagé pour des rendez-vous professionnels, notre compatriote, en réponse à sa question précise à ce sujet, s’entendait certifier qu’il ne s’agirait pas là d’une garde à vue. Or, dès son arrivée à la gendarmerie et sous les yeux de sa fille, Marc sera… placé en garde à vue et l’enfant récupérée dans l’urgence par un ami !!!
Enfin, à l’issue de trois heures « d’entretien », Marc se voyait signifier une nouvelle convocation devant le Tribunal Correctionnel d’Ajaccio pour non respect des contraintes liées au FIJAIT, ce alors que les précédentes procédures menées contre lui de ce chef n’ont toujours pas été tranchées définitivement, notamment, sur ses contestations, une procédure d’appel étant actuellement en cours !
Un scénario kafkaïen qui ne doit peut être rien à l’incompétence mais tout à une volonté d’acharnement contre un patriote intraitable comme à une stratégie de provocation à l’encontre du mouvement national dans son ensemble.
Sulidarità se tiendra aux cotés de Marc dans cette nouvelle épreuve et réaffirme encore et toujours son engagement pour une solution politique globale dans la question des prisonniers, anciens prisonniers, et recherchés en lien avec la question nationale corse.
Sulidarità appelle à soutenir Marc ce mardi 6 novembre à 13 h 30 devant le tribunal d’Aiacciu !
Associu Sulidarità
6 novembre 2018