Les hommes en noir, tenues d’intervention renforcées et cagoules sont devant l’ascenseur. En panne depuis des mois. Dommage, il ne semble pas que quelqu’un, dans les bureaux de la DRPJ, se soit donné la peine de les prévenir. « L’objectif » est au dernier étage. Il leur faudra monter à pied. Sans doute contrariés d’avoir dû grimper l’escalier plutôt raide de l’immeuble du XIXe siècle, ils ne feront pas dans le détail. On est en fin de matinée. L’appartement est celui d’un parent de l’homme qu’ils recherchent. Qu’importe ! La porte tombera, à coups de bélier. La scène ne sort pas d’un film d’action, ni d’une série d’outre-Atlantique sur les unités d’intervention. Elle s’est passée à Ajaccio, hier matin, dans l’immeuble de Corse-Matin, sous les yeux médusés des jeunes stagiaires de 3e, venus se familiariser avec les métiers de la presse. Cette scène-là s’est reproduite à plusieurs reprises (une douzaine en tout) dans tout Ajaccio et ses environs.
C’est mardi, c’est le jour de la Jirs. Pratiquement partout, en simultané, c’est la même scène. La police qui investit les lieux en prenant le maximum de précautions (pour elle-même). Les cris, la stupeur et un homme que l’on emmène, menotté dans le dos. Direction le commissariat.
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