(Unità Naziunale Publié le 2 novembre 2018 publié à 18h09) Le parquet a requis de sept à vingt-cinq ans de prison à l’encontre de 12 des 18 dirigeants indépendantistes catalans devant être jugés prochainement pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017.
Le parquet espagnol demande au total plus de 200 années de peine de prison pour les responsables catalans à l’initiative de la déclaration d’indépendance d’octobre 2017. Sans parler des années inéligibilités et les amendes. . . .
La peine plus élevée, 25 ans, a été à l’encontre de l’ancien vice-président de la région, l’indépendantiste de gauche Oriol Junqueras, un an exactement après son incarcération.
Les mis en examen actuellement en détention préventive (156 années de prison requises)
- Oriol Junqueras, ancien vice-président du gouvernement de Catalogne – 25 années d’incarcération requises – Rébellion et malversation financière
- Jordi Cuixart, président de l’association Omnium – 17 années d’incarcération requises – Rébellion
- Jordi Sànchez, ex-président de l’association Assemblea Nacional Catalana (ANC)- 17 années d’incarcération requises – Rébellion
- -Joaquim Forn, ancien ministre de l’Intérieur- 16 années d’incarcération requises – Rébellion et malversation financière
- Jordi Turull, ancien adjoint à la présidence – 16 années d’incarcération requises – Rébellion et malversation financière
- Raül Romeva, ancien ministre des Affaires étrangères – 16 années d’incarcération requises – Rébellion et malversation financière
- Carme Forcadell , ancienne présidente du Parlement catalan – 17 années d’incarcération requises – Rébellion
- Josep Rull, ancien ministre de l’Équipement – 16 années d’incarcération requises – Rébellion et malversation financière
- Dolors Bassa, ancienne ministre du Travail – 16 années d’incarcération requises – Rébellion et malversation financière
Actuellement en liberté (58 années de prison requises)
- Josep Lluís Trapero, ancien chef des Mossos d’Esquadra – 11 années d’incarcération requises – Rébellion
- Santi Vila, ancien ministre du commerce – 7 années d’incarcération requises – Grave désobéissance et malversation financière
- Carles Mundó, ancien ministre de la justice – 7 années d’incarcération requises – Grave désobéissance et malversation financière + Également requis inéligibilité durant 16 ans et 30.000 euros d’amende
- Meritxell Borràs, ancienne ministre de la famille – 7 années d’incarcération requises – Grave désobéissance et malversation financière + Également requis : inéligibilité durant 16 ans et 30.000 euros d’amende
- Cesar Puig, cellule dirigeante des Mossos d’Esquadra – 11 ans de prison requise
- Pere Soler, cellule dirigeante des Mossos d’Esquadra – 11 ans de prison requise
- Teresa Laplana, intendante des Mossos – 4 ans de prison requise
- Lluís Corominas, désobéissance flagrante, pas de peine d’emprisonnement, interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant un an et huit mois et 30.000 euros d’amende
- Lluís Guinó, désobéissance flagrante, pas de peine d’emprisonnement, interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant un an et huit mois et 30.000 euros d’amende
- Ramona Barrufet, désobéissance flagrante, pas de peine d’emprisonnement, interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant un an et huit mois et 30.000 euros d’amende
- Anna Simó, désobéissance flagrante, pas de peine d’emprisonnement, interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant un an et huit mois et 30.000 euros d’amende
- Joan J. Nuet, désobéissance flagrante, pas de peine d’emprisonnement, interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant un an et huit mois et 30.000 euros d’amende
- Mireia Noya, désobéissance flagrante, pas de peine d’emprisonnement, interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant un an et huit mois et 30.000 euros d’amende
Toutes les peines de prison sont accompagnées de peines d’inéligibilité d’une durée équivalente.
Selon le ministère public, « le plan sécessionniste (des dirigeants catalans) envisageait l’utilisation de tous les moyens nécessaires pour atteindre leur objectif, y compris – puisqu’ils avaient la certitude que l’Etat n’allait pas accepter la situation – la violence nécessaire pour s’assurer du résultat criminel visé ».
La date du procès n’a pas été encore fixée mais son ouverture est attendue début 2019.
Les soutiens en Corse
CORE IN FRONTE
167 ans cumulés de prison, requis par la justice espagnole, contre les dirigeants catalans pour avoir organisé un référendum d’autodétermination, en octobre 2017. 167 ans cumulés de prison pour avoir mis des urnes dans des bureaux de vote.L’Espagne est une parodie de démocratie post-franquiste.#CoreInFronte dóna suport al poble català.#LlibertatPresosPolitics
Core In fronte
2 novembre 2018
CORSICA LIBERA
« Le bruit des bottes et le silence des pantoufles L’Europe s’est mise à sa nouvelle mode, celle du pas cadencé et les stocks de bottes n’ont jamais été aussi importants de Madrid à Varsovie depuis bientôt 80 ans. Le bruit en résonne dans les rues de Rome, dans les ruelles de Varsovie, sur les ramblas de Barcelone et bientôt sur les boulevards parisiens. La maladie brune étend ses ailes sur le vieux continent et en Amérique du Sud. Tout cela dans le silence complaisant des vieillissantes démocraties européennes qui ne sont plus qu’un futile avatar du rêve de Robert Schuman. La seconde moitié du siècle dernier peut être qualifiée comme celle des terrorismes d’Etats rampants. Les luttes de libération nationale, les processus démocratiques d’indépendance se heurtent partout aux exigences d’etats fascisants. La Catalogne en est l’exemple premier. Tout comme en Corse, l’expression démocratique est bafouée et foulée aux pieds. Cela dans le silence assourdissant des pantoufles européennes et de ses dirigeants. Le simulacre e de justice espagnole vient de demander 215 années de prison contre des leaders politiques démocratiquement élus et poursuivis pour une prétendue rébellion. Pour autant, cette institution supranationale qu’est l’Europe continue à ignorer les dragonnades madrilènes et l’instauration du délit de démocratie dès lors que cette dernière permet l’émancipation des peuples telle que l’ONU le préconise. Ce déni de la démocratie est flagrant en Catalogne comme en Corse où un gouvernement français aux abois tend à répondre aux légitimes aspirations d’un peuple par la mise en place de gouverneurs locaux, préfets à la sauce Vichy. Ùn lasceremu micca fà, sulidarità incù i nostri fratelli catalani, libertà per i prighjuneri pulitichi catalani. »
CORSICA LIBERA
3 novembre 2018
Ghjuventù Indipendentista
214 années de prison !
Voilà la réponse de l’état espagnol, avec la complicité de l’Europe, prononcée à l’encontre des dirigeants indépendantistes catalans pour avoir organisé le référendum d’indépendance de la Catalogne en Octobre 2017.
La répression ne peut être la seule réponse politique face à l’autodétermination d’un peuple, de tous les peuples.
Anu da pagà un ghjornu tutte l’inghjustizie fatte à i populi in lotta.
Mai ùn pianterà a lotta di liberazione naziunale, sin’à l’indipendenza, quì o quallà !
Llibertat presos polítics catalans !
Libertà per i prighjuneri pulitichi catalani !
Ghjuventù Indipendentista
3 novembre 2018
#Catalogne : Des réquisitions démentes prises dans l’indifférence totale des capitales et des institutions européennes. Sustegnu à i nostri amichi catalani. #Libertà pic.twitter.com/Iu3ZlslO9m
— Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) 2 novembre 2018
Jusqu'à 25 ans de prison requis contre les dirigeants catalans : honteux et inacceptable !#LlibertatPresosPolítics #Solidaritat #EuropeWakeUp #CatalunyaLliure 🎗
— Romain Colonna (@Romain_Colonna) November 2, 2018
Jusqu’à 25 ans de prison requis contre @junqueras et les autres dirigeants indépendantistes pour « rébellion », en fait l’organisation de la consultation d’octobre 2017. Impensable et honteux. Sulidarità è libertà ! #LlibertatPresosPolítics https://t.co/ms7sMmL4CC
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) 2 novembre 2018
Scandale de démocratie !!! 25 ans pour avoir organisé pacifiquement un référendum conforme au programme politique qui l’a porté aux responsabilités lui et ses amis (200 ans de réquisition au total !) c’est à dire conforme à la volonté du peuple !
Justice de Madrid = fascisme !!! pic.twitter.com/3t8FoihBaO— Fabiana Giovannini (@FabGiovannini) 2 novembre 2018
#Catalogne-la gauche a remplacé le PP et Rajoy- l’Europe avalise en se taisant -Solidarité avec le peuple catalan https://t.co/TAV1Fwaoeu
— Poggioli Pierre (@Petru_Poggioli) 2 novembre 2018
Comment peut-on admettre dans l’Europe du XXIème siècle qu’un parquet d’un État dit « démocratique » puisse requérir jusqu’à 25 ans de prison au motif d’avoir organisé un vote référendaire ? Scandaleux. Inacceptable. Que l’#UE et @JunckerEU se réveillent. #Llibertatpresospolitics pic.twitter.com/we2D9QT8n7
— Jean-Félix Acquaviva (@JF_Acquaviva) 2 novembre 2018
#LlibertatPresosPolítics
Anni è anni di prighjò dumandati contr’à dirighjenti indipendentisti Catalani dop’avè urganizatu un referendum in ottobre scorsu.
Comportement inacceptable de l’Etat espagnol! #Solidarité avec le peuple #Catalan et liberté pour les prisonniers politiques! https://t.co/xYTTIapanM— Femu a Corsica (@femuacorsica) 2 novembre 2018
Le délire de vengeance de la justice espagnole n’est pas fini! Le procureur espagnol demande + de 200 années de prison dont 25 contre @junqueras! N’importe quoi!
Allo, @JunckerEU @donaldtusk vous allez arrêter de dire que c’est une affaire intérieure?#LlibertatPresosPolítics https://t.co/Dww8egi7Tr
— Roccu GAROBY (@rgaroby) 2 novembre 2018