(Unità Naziunale Publié le 30 octobre 2018 à 15h48) – C’est reparti ! Début de campagne officieuse pour Georges Mela en vue des prochaines élections municipales.
Un départ des plus classiques : bilan faussement mirobolant, comme celui de l’ex-futur port de plaisance qui continue de coûter cher aux contribuables, dénonciation de faux complots en tous genres – « c’est la faute à… », mais jamais la sienne ni celle de son équipe – qui l’empêchent de réaliser encore plus de projets pour sa ville, comme celui surdimensionné de « piscine municipale », (les autres maires de la Communauté des communes qui la financent en partie apprécieront…), pour ne rien dire de la prétendue inexpérience des responsables territoriaux (comme chacun sait, certains naissent expérimentés et d’autres pas !).
Inexpérience qui fait perdre un temps précieux au Grand Bâtisseur de chimères ! Avec, dans le collimateur, sans jamais le citer, son principal concurrent, Jean-Christophe Angelini, le président de l’ADEC. Et, pour finir, l’éternel discours pseudo unitaire : je suis plutôt de Droite mais j’ai avec moi des nationalistes et des gens très à Gauche, ne manquent plus que des gens très à Droite… Bref, rien de neuf sous le soleil. Vraiment ? Comment ne pas s’interroger sur le titre de l’article : « Je n’ai pas de lignée politique ». Pourquoi s’en prendre ainsi de manière subliminale à Camille de Rocca Serra en cette veille de municipales ?
« Toi aussi mon fils »… tu seras trahi !
Alors c’est vrai, ce dernier doit quand même « continuer d’apporter sa pierre à l’édifice », mais pierre qui roule n’amasse pas mousse et Camille de Rocca Serra roule de défaite en défaite, alors c’est plutôt un caillou – douloureux – dans la chaussure du maire sortant dont il faut se débarrasser au plus vite, faute de quoi… La meilleure des défenses étant l’attaque, on anticipe en coupant l’herbe sous les pieds de l’héritier du trône, lui ôtant l’argument de l’héritage en droite ligne que celui-ci ne manquerait pas de mettre en avant en cas de candidature aux prochaines élections municipales. Il ne reste plus que deux options à ce dernier :
– Se déclarer candidat à son tour, endossant la responsabilité de réduire par une guerre fratricide les chances de son courant.
– Affirmer haut et fort qu’il n’a jamais été question pour lui d’être candidat et qu’il apporte tout son soutien et sa confiance à Georges Mela. Mais qui pourrait encore y croire ? Pas facile pour Camille de Rocca Serra !
Les Porto-Vecchiaises et les Porto-Vecchiais apprécieront certainement la hauteur de vue du projet politique qu’on leur propose dans le cas d’une hypothétique victoire du maire sortant en 2020 : « un grand projet de mandature » à l’image du port de plaisance fantôme et de trahisons entre « amis de trente ans »… Portivechju et ses habitants méritent mieux que ça !
Portivechju Altrimenti
30 octobre 2018