Même motif, même punition. A l’aube de ce troisième procès d’Yvan Colonna, il flotte comme un air de déjà-vu. Celui d’un procès un peu «joué d’avance », avec un accusé désigné en 1999 comme le tireur du commando Erignac et présenté comme coupable depuis lors, y compris par le président de la République lorsqu’il n’était encore que ministre de l’Intérieur.
Comme les deux fois précédentes, la grande salle d’assises du palais de justice de Paris reste immuable, avec ses boiseries anciennes et ses fresques murales. Immuable également le « cérémonial » de l’arrivée des parties civiles et des proches de l’accusé dans les couloirs et la salle des pas perdus. Et récurrent le retard pris dès le premier jour d’audience sur le calendrier élaboré. Avec une tâche compliquée pour le président Hervé Stéphan : celle de courir après le temps.
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