Corse, une cellule d’enquête met fin aux agissements de délinquants locaux
Le mardi 17 janvier 2012, huit personnes ont été interpellées dans le cadre d’une enquête relative à 10 attentats commis depuis février 2010 dans la plaine orientale corse. Focus sur cette affaire. Depuis février 2010, le département de la Haute-Corse fait face à une recrudescence d’attentats à l’explosif. Le détachement de BORGO (2B) de la section de recherches de Corse et les militaires du groupement de gendarmerie de Haute-Corse ont diligenté une enquête qui a conduit à l’interpellation de huit individus. Sur proposition du commandant de la région de Corse, une cellule d’enquête baptisée « G2B » est créée début 2010 par la sous-direction de la police judiciaire (bureau de la lutte anti-terroriste). L’ensemble des malfaiteurs identifiés fait l’objet de nombreuses surveillances au cours desquelles le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) est engagé. Une première phase d’interpellation a lieu le 5 novembre 2011, un des membres du groupe de malfaiteurs ouvre le feu et blesse un militaire du GIGN avant de prendre la fuite. Le mis en cause sera interpellé quelques jours plus tard, puis mis en examen et écroué pour tentative de meurtre sur agent de la force publique. Le 17 janvier 2012, une seconde phase d’interpellation a lieu. Huit individus sont interpellés, à l’issue de 96 heures de garde à vue, 4 sont placés sous mandat de dépôt, 2 sous contrôle judiciaire et 2 sous le statut de témoin assisté. Cette enquête a permis de démanteler une organisation criminelle impliquée dans le banditisme insulaire. La gendarmerie a démontré une nouvelle fois, au cours de cette enquête l’efficacité de son engagement contre le grand banditisme.
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