Mardi, sur Via Stella, en première partie de soirée et dans le cadre de l’émission Orizonti, le documentaire Ghjuvà est mortn’est pas passé inaperçu. À Ventiseri, le rendez-vous télévisé était sans doute noté sur bon nombre d’agendas. Il était quand même consacré à un enfant du pays.
Ghjuvà, c’est Jean Simonpoli, né à Ventiseri, arrêté en 1944 et fusillé en forêt de Fontainebleau. Il s’illustra, en effet, en tant que chef d’un maquis de résistance, mais aussi en qualité d’homme de lettres. Au sein du groupe surréaliste pendant l’occupation, son parcours littéraire l’a également conduit à travailler sur la langue corse. Sur sa commune natale, son patronyme est largement répandu. Au cimetière, une plaque honore sa mémoire, le documentaire qui fut également proposé le 22 décembre à l’espace Cyrnea de Paris complète à merveille le juste hommage à ce personnage qualifié « d’oublié de l’histoire ».
« Son nom est au Panthéon »
L’hommage télévisuel est celui du jeune réalisateur Gerôme Bouda, qui n’a pourtant aucun lien avec Ventiseri. « C’est le village de ma productrice, Dominique Tiberi »,précise le docteur de l’université de Corse, déjà réalisateur d’un documentaire sur le Sporting club de Bastia. « Je suis arrivé par le plus grand des hasards à m’intéresser à Jean Simonpoli qui est cité par Yves Battistini dans un livre de René Char. Je connais aussi la région où il a été fusillé. C’est là que j’ai grandi. J’ai trouvé intéressant ce croisement entre mon parcours et ce personnage venu de Corse et mort en Seine-et-Marne ».
Source et suite de l’article de Corse Matin sur Jean Simonpoli
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