Ce n’est pas un moyen très écologique qu’avaient choisi les syndicalistes de la CGT pour marquer à leur manière hier, le sommet social à Paris et leur soutien aux 45 indignés d’Air France. À bord de 48 voitures, ils sont partis à 14 h 20 de l’aéroport de Poretta pour se retrouver deux heures plus tard devant les grilles de la préfecture de Haute-Corse. Ce qui a entraîné la formation d’un embouteillage monstre au sud de Bastia, malgré le déploiement important de forces de l’ordre tout au long du parcours de cette manifestation d’un nouveau genre.
Si la note carbone de ce voyage était très élevée, seulement 150 personnes étaient massées devant l’édifice public avec en tête de cortège Nanou Mandrichi, secrétaire général de la CGT, suivi de très près par Charly Levenard, responsable syndical à Air France. Autour d’eux, il y avait bien sûr les 18 Indignés de Poretta qui campent maintenant dans l’aérogare depuis 84 jours, pour réclamer leur titularisation au sein de la compagnie Air France, mais également des élus de l’assemblée de Corse, Michel Stefani, Fabienne Giovannini, et Francis Riolacci, représentant la mairie de Bastia.
Vers un durcissement du conflit
Avant qu’une délégation d’une dizaine de personnes ne soit reçue par le préfet de Haute-Corse Louis Le Franc, Nanou Mandrichi s’est exprimé pour réaffirmer l’engagement de la CGT aux côtés des Indignés d’Air France et aussi pour dire que le sommet social de Paris est une nouvelle fois « une montagne qui a accouché d’une souris.
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