(Unità Naziunale Publié le 25 septembre à 12h59) Aiutu Paisanu apporte son soutien total à Felix Benedetti, Jean Marc Dominici et Stéphane Tomasini, qui vont être jugés, mercredi 26 septembre à Bastia, dans des affaires de refus d’inscription au FIJAIT.
FIJAIT
L’amalgame politico-judiciaire entre les militants politiques corses et les islamistes radicaux n’est pas acceptable. Il doit être récusé avec force par l’ensemble du Mouvement National, ainsi que l’opinion publique corse.
Par ailleurs, comme il y a une dizaine d’années, on assiste à une recrudescence des prises ADN des militants et sympathisants nationalistes.
Ce fichage sournois et abusif est une atteinte aux droits de l’homme.
FICHAGE ADN
À ce titre, Aiutu soutient sans réserve Maxime Susini récemment condamné à de la prison ferme, pour avoir refusé de donner son ADN, mais aussi Olivier Messina et Jean Paul Zani appelés à comparaître, à Bastia, aujourd’hui et demain, pour les mêmes motifs.
En 2018, la question nationale corse rime encore avec celle des prisonniers politiques.
Le statut de DPS, les prises d’ADN, le fichier FIJAIT, les assignations à résidence, la situation des longues peines et le libération de ceux qui sont en fin de peine doivent être au coeur de nos actions collectives pour les semaines à venir.
Fichages ADN et FIJAIT : INNÒ!
Aiutu Paisanu appelle à se mobiliser ces deux jours devant le palais de justice de Bastia, pour soutenir les patriotes jugés.
AIUTU PAISANU
25 septembre 2018
Core In Fronte apporte son soutien à son militant #FélixBenedetti ainsi qu’à #StéphaneTomasini et #JeanMarcDominici, qui vont comparaître devant le tribunal de Bastia, le mercredi 26 septembre, pour refus d’inscription au fichier FIJAIT.
Nous serons présents à partir de 14h, aux côtés du collectif #Patriotti, pour dénoncer l’amalgame judiciaire qui est fait entre les militants politiques corses et les islamistes radicaux.
Il est intolérable que des patriotes, en lutte pour la liberté de la Corse, soient fichés S au même titre que des terroristes qui ensanglantent le monde.
La répression ne sera jamais une réponse au problème national corse.
Le peuple corse doit faire corps avec les prisonniers politiques. Ces derniers n’ont pas à subir une stigmatisation administrative et sociale, ni à se retrouver assimilés au djihadisme.
L’acharnement judiciaire à leur endroit indique bien que l’Etat français pousse toujours la logique du conflit politique contre les droits du peuple corse.
Sustenimu i patriotti!
Tutti in Bastia u 26 di settembre à 2 ore!