(Unità Naziunale – 23 janvier 20h00) Core In Fronte appelle à la mobilisation populaire pour faire valoir les droits du peuple Corse. La lutte institutionnelle montre ses limites face à l’Etat français. Core In Fronte prend acte de la position de Gilles Simeoni, pour Core In Fronte, « la lutte populaire doit être permanente et non conjoncturelle ».
Voici le communiqué :
Depuis le 4 juillet 2016, et la situation de blocage du 1er Ministre de l’époque Manuel Valls, la position de l’Etat français n’a pas changé.
Notre courant n’a eu de cesse d’appeler à la mobilisation populaire et unitaire, pour faire valoir les droits politiques et fondamentaux du peuple corse.
Nous n’avons pas été entendu.
La dialogue institutionnel avec l’Etat montre aujourd’hui ses limites.
La réalité politique actuelle appelle les corses à la mobilisation. La lutte populaire doit appuyer la lutte institutionnelle.
Core In Fronte prend acte de la position de Gilles Simeoni d’appeler à une manifestation de rue,qui doit être permanente et non pas simplement conjoncturelle voire pour « marquer le coup » face à une situation de blocage prévisible.
Occuper la rue sera l’occasion d’affirmer la volonté d’émancipation des corses, validée par un double vote majoritaire aux deux tours (52% et 56%) des élections Territoriales de décembre.
L’Etat doit s’engager dans la voie d’une véritable solution politique, avec, dès 2022, un statut d’autonomie validé constitutionnellement sur la base minimale des articles 76 et 77 dévolus à la Nouvelle Calédonie.
L’autonomie doit être le prélude à un référendum d’autodétermination en 2032
Core In Fronte
23 janvier 2018